Les promesses autour de la chaussure Massaï sont nombreuses : « améliore démarche et posture ; soulage les maux de dos, d’arthrose ; muscle vos fesses.» Des arguments santé renforcés par un marketing efficace. MBT insiste sur le fait que ses chaussures sont un appareil de santé, reconnu comme un produit médical de classe 1 par Swissmedic. Mais les études scientifiques font défaut et l’autorité de surveillance ne contrôle pas les effets thérapeutiques de ce type de produits!
Histoire d’une drôle de godasse
A priori aucun point commun entre Paris Hilton, Antonio Banderas, Al Pacino et Henri Dès. Si ce n’est leurs pieds ! Tous ont en effet succombé à la mode du moment : la chaussure physiologique.
Semelle bombée et démarche chaloupée ; rien de très glamour. Mais ses vertus seraient nombreuses. Exit les maux de dos et la fatigue. Et on vous promet une silhouette de rêve.
Et tout cela grâce à un principe simple : l’instabilité. Une instabilité induite par un système de semelle complexe constituée d’un capteur mou et d’une zone de balancement.
Démonstration avec Dominique Ryser, responsable du MBT Shop à Lausanne :
« ça vous fléchit un petit peu les genoux, ce qui fait que le bassin balance. Ca vous décambre. Vous restez bien droit, ouvert. Pour marcher, ensuite, vous partez de la cale, très souple. Posez bien le talon et puis vous laissez rouler. »
La marque à l’origine de ce concept, c’est MBT, abréviation pour Massaï barefoot technology. Des chaussures vendues entre 300 et 400 frs la paire. Pour ce prix-là, on vous promet de retrouver les sensations d’un guerrier Massaï, ni plus ni moins !
Selon Dominique Ryser, « les Massaïs, ils sont droits, ils marchent dans la nature à pied nu. Ils n’ont presque pas de problème d’articulations, ça on le sait. Et ils ont cette allure d’être droit avec une bonne posture. »
Jolie trouvaille marketing, car cette chaussure n’a rien d’africain. Elle nous vient tout droit de Suisse allemande, de Thurgovie plus précisément. Son inventeur, Karl Müller est un PDG pas tout à fait comme les autres …Sa dernière trouvaille: le tapis roulant à bande molle : «Je marche comme ça 15 à 25 km par jour. Alors plus besoin d’aller au fitness. » précise-t-il.
Une excentricité qui ne s’arrête pas là.. Dans son département marketing, exit les chaises « Tout le monde travaille debout. Mais pas sur le sol dur, sur un matelas mou et élastique. Ca donne une bonne posture !»
Karl Müller revendique son grain de folie dans les affaires : « Mon talent, mon métier, c’est d’avoir des idées un peu folles. Et ces idées folles, je fais en sorte de les réaliser et qu’elles fonctionnent. »
La chaussure Massaï est l’une de ces folles idées. Et étrangement son histoire commence en Corée où Karl Müller a vécu 20 ans. Tour à tour paysan, commerçant, propriétaire d’un restaurant folklorique, ce touche-à-tout fonde y aussi une famille. Au milieu de tout cela germe une idée. Karl Müller invente alors sa propre légende : « Lorsque j’étais en Corée, je marchais souvent dans les rizières et j’ai remarqué que cette marche sur terrain souple soulageait mes douleurs. Je n’avais plus de problème de tendons d’Achille, ni de dos. Alors je me suis dit, je ne veux plus marcher sur des sols durs. J’ai eu l’idée de développer un concept de chaussure qui procurerait la même sensation que cette marche dans les rizières.»
Les débuts sont difficiles, car la chaussure n’est pas vraiment la spécialité de Karl Müller. Ingénieur de formation, il connaît mieux les avions ou les voitures. Mais il en fallait plus pour le décourager : « J’ai vraiment appris sur le tas, en faisant. J’ai modifié et testé les prototypes sur mon propre corps. Et petit à petit, je me suis plongé dans la biomécanique. »
Il faudra 10 ans pour que sa chaussure rencontre le succès. Aujourd’hui, c’est un best seller, copié et recopié. Car les grandes marques américaines se sont engouffrées dans ce marché porteur, jouant la carte du sexy et de la minceur. Ces trois dernières années, les ventes ont décuplé, passant de 2 à près de 20 millions de paires.
On trouve désormais des chaussures instables partout, même chez Aldi ou à la Migros. Karl Müeller lui est déjà passé à autre chose. Il y a 5 ans il a vendu MBT et lancé un nouveau concept : la kyboot. « Kybun en coréen ça veut dire bien-être et c’est le cœur de notre invention. Aujourd’hui avec cette chaussure, je poursuis toujours le même but :un entraînement au quotidien , et de l’instabilité pour soulager les articulations. Sauf que maintenant je le fais grâce à un coussin d’air sur lequel on marche ! »
Et oui, fallait y penser. Ni Massaï, ni bombée, la chaussure du futur sera aérienne et coréenne ! On ne change pas une stratégie qui marche ! «Ca va très vite, le bouche à oreille marche tellement bien… Je n’ai pas besoin de caution scientifique. Comme pour la MBT, la science viendra plus tard, dans 2 ou 3 ans, prouver les effets bénéfiques de cette chaussure» conclut Karl Müller.
La santé par les pieds ?
Les études scientifiques sur les bien-faits des chaussures instables ne sont pas légion. Les expériences positives de médecins-conseil ou de clients ont pourtant poussé certaines assurances maladie complémentaires à couvrir une partie de l’achat de ces chaussures. Mais quelles sont les vertus exactes de ces chaussures ?
Pour commencer notre enquête, rendez-vous avec Tina Liaudet, une véritable afficionado de chaussure instable.
Tina n’a pas attendu la mode et les people. Voilà plus de 10 ans que cette genevoise a adopté ces drôles de chaussures : « Quand on marche, on sent les muscles de l’arrière des cuisses qui fonctionnent et on est beaucoup plus droit. Moi, en tout cas, je suis plus droite et moins fatiguée qu’avant. »
En ballade, au supermarché ou en voiture, Tina ne fait plus un pas sans ses chaussures instables. D’ailleurs, quand elle rentre à la maison, c’est pour mieux enfiler une autre paire de sa collection.
« J’ai découvert ces chaussures chez mon chiro. J’avais mal au dos, et là elle m’a fait essayer ces souliers.
Tina est aussitôt convaincue.« Il se fait plaisir le pied, je crois là-dedans. Il s’étale, il respire. Ouais, c’est le pied. C’est le cas de le dire ! »
Mais qu’en est-il de son mal de dos ? « Il n’a pas disparu.. Mais est-ce que ce serait pire ou pas, je sais pas…»
Comme Tina, beaucoup ont adopté la chaussure instable pour des raisons de santé. Il faut dire que MBT en a fait son argument de vente principal. Et la liste des présumés bienfaits est longue et précise :
« Soulage en cas de maux de dos ou d’arthrose »
« Améliore démarche et posture »
« renforce l’activité musculaire des mollets »
« Renforce l’activité des abdominaux »
« Diminue la charge pesant sur les genoux »
« Accroît l’arrivée d’oxygène…»
Des arguments largement repris par toutes les marques concurrentes.
Alors la chaussure instable serait-elle une vraie chaussure miracle !!?
Dominique Ryser, responsable MBT Shop à Lausanne préfère attribuer ces bienfaits au caractère « naturel » de la démarche : « Non, il n’y a pas de miracle dans ce style-là. Ce qu’on fait, c’est rien d’autre que d’imiter la nature. Déstabiliser d’une manière naturelle pour activer des muscles. En activant des muscles, on sait qu’on décharge des articulations, que ça nous fait du bien et en étant dans cette instabilité naturelle, le corps se redresse automatiquement. C’est juste logique ».
Des muscles activés, un corps redressé ; ABE a voulu vérifier la réalité de ces promesses. Nous nous sommes rendus à l’Hôpital cantonal de Genève et son très high-tech laboratoire de cinésiologie. Stéphane Armand est spécialiste de la locomotion humaine. Grâce à une technologie 3D dernier cri, la même que celle utilisée pour le film Avatar, il va comparer pour nous tour à tour, la marche avec des chaussures instables, puis des baskets normales.
Au terme de ce petit test et avec la prudence qu’exige cette expérience unique, peut-on dire que la chaussure instable améliore la posture ?
On peut penser que marcher plus droit est une bonne chose. Par contre, la différence est tellement minime qu’il faut savoir si elle a vraiment un effet ou pas sur la personne. »
Rien de révolutionnaire donc. Y compris au niveau des articulations. Mais le test confirme une flexion plus importante de la cheville lorsque le pied touche le sol.
Pour Stéphane Armand, cela fait effectivement travailler les muscles de la cheville: « C’est comme si on faisait de l’entraînement tout le temps. C’est-à-dire, c’est comme si on se mettait dans du sable sur un pied et qu’on cherchait sa stabilité. On va muscler… Donc sur les muscles qui stabilisent le pied, ça fait plus travailler ces muscles. Donc on ne nous ment pas quand on nous dit ça.»
Pour observer le phénomène plus précisément encore, nous nous sommes rendus à Dietikon. Laurent Hoffman, technicien orthopédiste et spécialiste de la marche a longtemps fabriqué les chaussures de grandes stars du tennis comme Steffi Graf ou Ivan Lendl. Voici comment il décrit le principe d’instabilité : « l’instabilité, c’est de créer une faiblesse de la chaussure tout simplement pour obliger la musculature du pied du genou de la hanche à travailler plus ou plutôt à travailler mieux. »
Laurent Hoffman a filmé une basket normale et deux chaussures instables en mouvement pour mieux les comparer. Et en effet la bascule de la chaussure instable diverge nettement de celle de la chaussure normale.
Ce mouvement particulier, cette instabilité, est-ce bon pour notre corps ? Pour Laurent Hoffman, la réponse n’est pas simple : « Quand vous construisez une maison, si vous avez pas une bonne fondation, les étages en haut ne sont pas stables. Dans la chaussure, dans le pied, c’est à peu près la même chose. Donc, quand on crée une instabilité avec une fonction bien précise, on a des avantages mais on a aussi en parallèle des inconvénients. »
« On peut avoir des effets néfastes lorsqu’on porte ces chaussures-là trop longtemps et que le pied ne réagit pas comme il devrait le faire, on risque d’avoir des incidences sur le côté intérieur de la cheville par exemple. Ou alors des articulations qui sont censées travailler l’une parallèle à l’autre vont se mettre en léger dévers et on peut créer éventuellement des usures prématurées ou des choses comme ça. »
Un risque rarement mis en avant par les fabricants. Markus Walt, directeur de MBT Suisse se dit habitué aux critiques : « Au début, non seulement on s’est moqué de nous, mais les réactions étaient très hostiles, notamment de la part des médecins et des physiothérapeutes. Ils ont totalement rejeté ce concept d’instabilité. Mais nous avons accumulé les données et les expériences. D’abord à travers nos clients, puis grâce aux études que nous avons menées, pour prouver que cette instabilité avait non seulement une utilité, un effet, mais un effet bénéfique ! C’est la raison pour laquelle nous nous positionnons plus sur le plan médical, que sur le plan de la mode. »
Et pour mener ce que MBT considère comme une croisade, la marque revendique une quarantaine d’études scientifiques. Toutes censées valider les différents bienfaits médicaux de la chaussure instable.
Difficile de s’y retrouver… Nous avons demandé à Stéphane Genevay, médecin adjoint en Rhumatologie aux HUG ce qu’il pensait de toute cette littérature scientifique. Une littérature qui vous allez le voir le laisse plutôt dubitatif : « C’est vrai qu’ils ont fait beaucoup d’études. Mais faire beaucoup d’études c’est une chose, après faut les publier et en fait la plupart des études qui sont sur leur site ne sont pas publiées. Ce qui, pour un scientifique, est un peu dérangeant! Et puis, après, ils étendent un peu les conclusions. C’est pas parce que l’on a fait des études sur par exemple les problèmes de genou qu’elles sont forcément bénéfiques, leurs chaussures. Et en l’occurrence, l’étude que j’ai eue à disposition montre que ce n’est pas bénéfique. »
Un credo santé que l’on retrouve sur les sites internet d’autres grandes marques de chaussures instables…et qui suscitent la même réserve scientifique chez Stéphane Genevay: « Améliore la posture… Il faudrait peut-être d’abord définir ce que c’est qu’une bonne posture. On est pas tous d’accord sur le sujet. Donc je ne pense pas que l’on puisse affirmer que ça améliore la posture. Soulage les tensions musculaires… J’ai pas vu d’études scientifiques sur le sujet. C’est possible, mais ça n’a pas été montré. On nous donne des phrases du type : « Marcher avec une bonne posture est la clé pour stimuler l’activité musculaire ».. C’est ce que j’appellerai une phrase de supermarché. C’est pas une étude scientifique ! »
Stéphane Genevay c’est un peu le monsieur maux de dos des HUG. Alors que pense-t-il des vertus de la MBT en la matière ? « On a qu’une seule étude à disposition dans une toute petite niche de patients très particuliers qui sont les golfeurs, qui semble montrer une certaine efficacité sur le mal de dos quand ils portent ces chaussures-là. Ils rapportent avoir moins mal au dos. L’étude a un certain nombre de problèmes méthodologiques et donc pour moi ça ne suffit pas pour dire à n’importe quel patient qui a mal au dos : c’est bon allez-y, ça va vous faire du bien ».
Quant aux problèmes d’articulations et en particulier l’arthrose, le médecin recommande même la prudence : « L’arthrose c’est une maladie plutôt fréquente chez les personnes âgées et il faut toujours penser quand on prescrit quelque chose, aux effets secondaires potentiels. Alors chez la personne âgée qui a déjà une tendance augmentée à la chute, de mettre des chaussures instables qui vont potentiellement la déséquilibrer, c’est quelque chose dont je me méfierais. »
Mais nul n’est prophète en son pays. Au sein du personnel médical, la chaussure instable est, semble-t-il, un must. Comme en témoigne deux infirmières croisées à la pause de midi: « Ca me fait moins mal aux jambes. J’ai encore une autre paire pour venir au travail, donc en fait, je les mets toute la journée. Et aucune douleur n’est apparue, bien au contraire. »
Réaction de Stéphane Genevay: « Ben ça m’inspire l’envie de faire plus d’études pour mieux comprendre ce qui se passe ! »
En attendant ces études, on pourra peut-être se consoler en perdant du poids. Fesses galbées, ventre plat, et kilos en moins, le tout sans rien faire, ou presque. C’est en tout cas ce que nous promettent les « Bodyliner », « sculpt and tone », « shape ups » et autres « body train.»
Pour Gérald Gremion, médecin du sport au CHUV on n’est pourtant pas loin de la publicité mensongère.
Et selon son expérience de praticien, pas de résultats plus concluants pour les autres pathologies : « Il y a des gens qui sont venus avec des problèmes de dos, qui ont utilisé ces chaussures.. et ces problèmes de dos se sont aggravés. D’autres, au contraire, se sont retrouvés miraculés avec cela. Mais en médecine, c’est souvent comme ça. »
Moralité : et si la meilleure façon de marcher était avant tout simple et bien meilleur marché ?
Si les effets bénéfiques de ces chaussures restent à prouver, les premières actions en justice ont été lancées aux Etats-Unis. Les marques Reebok et New Balance sont attaquées pour publicité mensongère alors qu’une plaignante de l’Ohio accuse la marque Sketcher’s Shape-ups et ses chaussures de lui avoir provoqué des fractures de la hanche, une accusation repoussée par le fabricant. La justice devra trancher.
Chaussures instables: le test
Nous avons acheté huit modèles standard de chaussures instables de différentes marques, que nous avons soumis à notre expert Laurent Hoffman. Nous lui avons demandé de les désosser et de fouiller dans leurs entrailles, histoire de voir si leur qualité était en rapport avec leur prix, qui varie de 39 à plus de 300 frs.
Au terme d’efforts herculéens de découpe, voici son diagnostic établi sur la base de plusieurs critères : qualité des matériaux, montage de la semelle, contreforts, ou encore finitions.
On commence avec la chaussure historique, la MBT sport 2 achetée 319 frs. C’est la plus chère de notre test, mais celle qui possède les meilleures qualités techniques selon notre expert.
Bref, une très bonne note technique, mais un bonnet d’âne pour le prix qui est extrêmement élevé.
Deux fois moins chère, le modèle Shape Ups optimize de Skechers, acheté 149 frs chez Sportxx cumule pour notre expert de bonnes qualités techniques pour un prix plus modique.
« C’est une chaussure qui au niveau de la tige, de l‘extérieur, présente une croûte de cuir donc techniquement relativement bien construite. Avec des bonnes doublures, qui ne sont pas d’une seule pièce mais la finition est de bonne qualité. Les remplissages pour avoir un fond plat dans la chaussure sont relativement bien faits. Donc c’est rapport qualité prix une bonne chaussure. »
Si le système intérieur de la semelle MBT est breveté, sa forme ronde extérieure ne l’est pas ! Ce qui explique le nombre incalculable de chaussures instables présentes sur le marché. Des chaussures jusqu’à 10 fois moins chères que le modèle original, ce qui n’est pas sans conséquence pour Laurent Hoffmann :
« Dans la conception d’une chaussure ou dans le prix d’une chaussure, y a pas vraiment de miracle. Pour faire des chaussures de bas prix, il faut bien évidemment faire des économies à certains endroits. »
Démonstration avec le modèle Everest Active vendu 79.90 chez Vögele.
Un défaut que l’on retrouve dans le modèle AVIC Wellness de chez Sportxx, vendu également 79.90 auxquel s’ajoute une doublure textile de mauvaise qualité
La chaussure Graceland est la moins chère de notre test. Nous l’avons acheté 39.90 chez Dosenbach. Economique, peut-être, mais pas forcément bon pour le pied !
Qui est de créer une pliure, une cassure juste à l’endroit de l’articulation, avec pour conséquences l’apparition de plis qui vont à la longue poser des problèmes au pied.»
Enfin voici la pire chaussure du test pour Laurent Hoffman : le modèle VENICE acheté 49.90 chez Dosenbach. Une chaussure qui cumule les défauts techniques : mauvais collage, doublure textile de basse qualité et gros problème avec la mousse de polyuréthane.
Enfin deux grandes marques ont été évaluées hors classement par notre expert.
La Body train de PUMA acheté 149.90 chez Ochsner Sport,
ainsi que l’easytone Reexperience de Reebok acheté 159.90 dans la même enseigne.
« Ce sont deux chaussures dont la construction est complètement différente, dont les assemblages sont complètement différents et dont le principe de déroulement du pas est assez éloigné de la MBT. » Dans le cas de la Reebok, « Ce sont deux cellules qui communiquent entre elles. Donc quand je mets de la pression à l’arrière, l’air circule vers l’avant et inversement.»
Montage de qualité et technologie plutôt évoluée pour l’easy tone de Reebok. Finitions soignées pour la PUMA . Deux chaussures qui offrent pour notre expert, un bon rapport qualité prix.
En résumé, sans surprise, ce sont donc les chaussures les moins chères qui connaissent les plus gros problèmes de conception et qui s’useront plus vite sous votre pied.
Quant à l’avenir de la chaussure instable, pour Laurent Hoffman, c’est un phénomène de mode déjà en mutation.
La semaine prochaine
L’Aspartame, l’acésulfame, la saccharine et le cyclamate ; ces « faux sucres » ont envahi nos verres et nos assiettes. On en consomme de plus en plus, et parfois sans le savoir. On en trouve même dans du dentifrice et dans des médicaments ! Des sucres artificiels sans dangers ?