Longtemps considérés comme les temples de la consommation, les centres commerciaux ont aujourd’hui la gueule de bois. Baisse du chiffre d’affaires, moins de fréquentation, surfaces difficiles à louer : comme l’ensemble du commerce de détail, les centres affrontent la redoutable concurrence des achats sur Internet, mais aussi les changements d’habitudes des consommateurs. Pour s’en sortir, les centres sont condamnés à se réinventer. A quoi ressemblera le centre commercial du futur ? Peut-être bien… à une gare !
Les gares, l'avenir des centres commerciaux
Garer sa voiture au parking du centre et remplir son chariot pour les courses de la semaine : jusqu’à récemment, c’était la forme la plus courante de faire ses commissions. Il faut dire qu’en Suisse, les centres commerciaux ont poussé comme des champignons. Entre 2010 et 2018, leur surface commerciale a tout simplement doublé ! Mais depuis quelques années, une grande partie d’entre eux voient leur chiffre d’affaires baisser inexorablement.
Le secteur du commerce de détail paie depuis longtemps un lourd tribut au franc fort et au tourisme d’achat. Il doit de plus faire face aujourd’hui à la concurrence croissante d’Internet. Mais on observe surtout un changement profond dans les habitudes de consommation. Moins attachés à la voiture, les consommateurs urbains redécouvrent la convivialité des commerces de proximité, et leur assortiment de produits frais et locaux.
Contraints de se réinventer pour reconquérir des clients, certains centres commerciaux diminuent la surface de vente pour augmenter celle des loisirs, des services et de la restauration. D’autres se développent en pleine ville près des transports publics. La tendance actuelle : des centres commerciaux implantés dans des aéroports ou des gares.
Quelle est la stratégie d’implantation des supermarchés ALDI en la matière ? Manuelle Pernoud l’a demandé à Jérôme Meyer, responsable d’ALDI pour la Suisse romande.
Le dropshipping, un système de vente qui se développe
Miser aux enchère sur « Ricardo.ch », payer l’article à une vendeuse valaisanne, puis recevoir directement son achat de Chine, c’est l’épisode d’une transaction qui a désagréablement surpris une téléspectatrice d’A Bon Entendeur.
Un chien sous son toit
Désireux de s’installer à Zurich avec son chien, un téléspectateur s’est vu imposer des clauses assez particulières par une agence immobilière. Animaux domestiques, quels sont les droits d’un bailleur ou d’un propriétaire ? Les réponses de Christophe Aumeunier, secrétaire général de la Chambre genevoise immobilière.