La tactique de la tique
Dans sa vie, la tique passe par trois stades successifs. A chaque stade, elle doit faire un repas de sang. Postée sur les végétations basses des forêts, elle attend son hôte. Et gare à sa piqûre. Si elle n'est pas douloureuse, le risque de transmission de l'encéphalite à tique et de la borréliose (maladie de lyme) existe.
Les tiques ne tombent pas des arbres. Elles attendent leur proie sur la végétation basse et s'agrippent à son pelage.  On en compte vingt espèces en Suisse. Mais une seule représente un danger pour l'homme, l'Ixodes Ricinus. Elle peut être porteuse de deux pathologies distinctes, l'encéphalite à tique, causée par un virus et la maladie de Lyme, causée par une bactérie. Avec le réchauffement climatique, le territoire des tiques s'est fortement développé. On en trouve à plus de 1000m en Suisse. Et leur période d'activité s'étend de février à novembre selon les années.
L'encéphalite à tique est causée par un virus. Il n'existe donc pas de traitement efficace. Heureusement, un vaccin existe. Mieux vaut donc le faire avant de partir en balade à la campagne. Si la maladie passe généralement inaperçue des malades, dans certains cas, elle peut  amener des complications. Le patient doit alors est pris en charge en milieu hospitalier pour traiter les possibles complications respiratoires.
La tique est encore le vecteur de la maladie de Lyme, ou borréliose. Causée par une bactérie, elle peut être traitée par des prises d'antibiotiques. Mais les symptômes ne sont pas toujours reconnus par les malades et leur médecin. Ils peuvent en effet apparaître plusieurs mois après les piqures. Non traitée, la maladie peut alors donner lieu à des complications et des séquelles permanentes, très différentes selon les cas.