Bertil Galland, auteur et éditeur vaudois, reçoit le prix Nessim Habif, le 31 mai 2014, par l'Académie royale de Belgique pour l'ensemble de son oeuvre. Une récompense qui intervient à l'occasion de la parution de son nouvel ouvrage, "Pôles magnétiques", paru aux éditions Slatkine.
L'occasion de le recevoir en direct dans Vertigo, au micro de Christine Gonzalez.
Bertil Galland a beaucoup révélé de lui-même dans les reportages, les essais, les chroniques et les livres nés de son parcours de journaliste et d’éditeur. Mais on ignorait presque tout des années de jeunesse qui avaient ouvert ce parcours exceptionnel. Les voici racontées pour la première fois dans "Les Pôles magnétiques", son nouveau livre inaugurant la publication complète de ses écrits aux éditions Slatkine. En même temps qu’elles restituent le climat culturel, moral, et intellectuel d’une époque, ces pages très personnelles dévoilent beaucoup de l’"équation Galland" avec ses identités multiples déjà présentes au seuil de sa vie d’adulte. Les clés des ressorts intimes sont livrées: la figure centrale et aimée de la mère, les pères de subsititution, la précocité du surdoué animé d’une insatiable curiosité des gens, des lieux et des choses, la volonté farouche d’indépendance et le goût des chemins de traverse, la puissance structurante de la poésie, le vagabondage de l’errant planétaire, le désir d’Europe couplé à l’ancrage vaudois. Car l’enchantement de l’ailleurs ne va pas sans l’"ici", incarné dans les hautes figures d’André Bonnard, de Gustave Roud ou de Marcel Regamey: ainsi les Islandais, fous de littérature rencontrés à l’extrême pointe du continent, donneront à l’auteur l’impulsion décisive qui le conduira, des années plus tard, à publier les plumes les plus vives de ce pays. Traversées d’un souffle lyrique, émouvantes et drôles, ces pages révélant un homme suivi et aimé par des milliers lecteurs seront aussi, pour les nouvelles générations, le bréviaire d’une jeunesse vécue avec passion sous le signe de la découverte, de l’amitié et de la poésie. [Source: slatkine.com]
La ville de Rodez inaugure la plus grande exposition permanente consacrée au peintre abstrait Pierre Soulages. Outre-Rhin, c’est le prestigieux prix Georg Büchner qui récompense la poésie de Jürgen Becker. Pour Thierry Sartoretti, musée décentralisé et prix sont deux manières de rendre la culture plus proche de la population.
C'est à Paris que Michel de Senarclens a émigré depuis trois ans. C'est là que le chanteur genevois, architecte de formation, construit un théâtre et des logements, sur une friche industrielle avec l'aide de ses copains. Cela s’appelera "Chez Thénardier", histoire de faire peur aux artistes ennuyeux et Sarcloret jure que tout sera prêt à la fin de l’année.
Un sujet de Christophe Sierro.
Pour trois milliards de dollars, le géant américain s'est offert une compagnie qui fabrique des casques. Mais pas seulement. Mathieu Chevrier essaie de comprendre quelle importance peut avoir cet achat et que valent vraiment ces montants astronomiques.
Le chanteur et musicien brésilien est à l'affiche samedi 31 mai 2014 du Kilbi festival, qui se tient à Guin, près de Fribourg. Ce rendez-vous des amateurs de musiques alternatives a été séduit par ce rénovateur de la tradition brésilienne.
Rodrigo Amarante répond aux questions de Michel Masserey.
Retrouvez les meilleurs moments de la semaine choisis par Marc Frochaux.