La revue des unes
Par Antoine Droux.
Par Antoine Droux.
Une propriétaire de chiens vaudoise dénonce la légèreté avec laquelle les autorités ont géré leur disparition. Pourtant identifiée grâce à la puce électronique de ses deux chiennes retrouvées mortes sur l'autoroute, la propriétaire n'a obtenu de renseignements qu'une fois les dépouilles incinérées. Et uniquement parce qu'elle a elle-même entrepris de multiples démarches pour les rechercher. Au micro dʹYves-Alain Cornu, la police cantonale s'excuse pour ce cafouillage et assure que normalement, les propriétaires d'animaux retrouvés morts sont avisés aussitôt qu'ils ont pu être identifiés.
Un sujet dʹYves-Alain Cornu, diffusé le jeudi 22 octobre 2015 dans "On en parle" sur RTS-La 1ère.
On les appelle Siri ou Cortana. On dit de ces objets qu'ils sont intelligents et connectés. Mais quʹest-ce qu'ils ont dedans? Qu'est-ce qui fait qu'ils ont l'air si humain? Et pourquoi? Mathieu Chevrier pose les questions à Nicolas Nova, professeur à la Haute École d'art et de design de Genève (HEAD), spécialisé en cultures numériques.
Une interview de Mathieu Chevrier diffusée le mercredi 21 octobre 2015 dans "Vertigo" sur RTS-La 1ère.
Avec "Les autres", nous prenons le pouls des trois autres régions linguistiques suisses. Tour à tour, nos correspondants alémaniques, tessinois et romanches nous parlent de leurs coins de pays.
Un projet zurichois permet de manifester sa solidarité concrètement face à la crise migratoire en proposant une autre manière d'intégrer les réfugiés. Ce projet s'appelle "Gemeinsam Znacht", soit "Manger ensemble", et propose aux habitants de Zurich d'inviter un ou plusieurs réfugiés à partager un repas ensemble et de leur permettre ainsi de découvrir des mets et saveurs typiquement suisses.
Initié par Martina Schmitz et ses collègues bénévoles, ce projet d'intégration ne fonctionne pour l'instant qu'à Zurich, mais rencontre d'ores et déjà un vif succès auprès de la population.
Avec Joëlle Beeler, notre correspondante de la SRF, la Radio Télévision Suisse Alémanique.
Il craque quand on l'a trop écouté, il revient alors qu'on le croyait relégué aux valises de Dj's et bacs de vide grenier. Le vinyle fait le fiérot à nouveau sur les linéaires des disquaires.
Rencontre avec un adorateur du microsillon, Daniel Burdet à Yverdon. Par Sophie Proust.
Par Jean-Marc Béguin.
Chaque semaine, le regard pertinent ou impertinent de Romaine Jean et Jean-Marc Béguin sur notre société et son actualité.
Vous allez beaucoup entendre parler de calculs, de formule plus ou moins magique, afin de deviner si lʹUDC est soluble dans le conseil fédéral ou si Eveline Widmer-Schlumpf peut compter sur une majorité. Mais sait-on vraiment de quoi parlent les alchimistes du Palais fédéral?
Cette fameuse "formule magique", par exemple, espèce de mantra de la politique helvétique aux yeux de certains, nʹa de magique que lʹillusion de la logique. Elle remonte à 1959. Date de lʹintégration dʹun deuxième socialiste au conseil fédéral. Une formule qui postule que les trois partis les plus forts ont deux sièges au gouvernement, le quatrième parti un seul. Mais cette formule nʹest que lʹaboutissement dʹun long processus dʹintégration des forces politiques au Conseil fédéral. Ce nʹest pas un code, encore moins un dogme.
Reprenons. A la formation de la Suisse moderne, après le "Sonderbund" en 1848, le Conseil fédéral nʹest formé que de radicaux. Sept. Il faudra attendre 1891 pour que les conservateurs catholiques, ancêtre du PDC, les perdants de 1848, intègrent le gouvernement. Puis en 1929 un agrarien, le lointain aïeul de lʹUDC, est élu. Quant au premier socialiste, il ne trouvera grâce quʹen 1943 après lʹacceptation par le PS de la défense nationale, un effort de guerre en quelque sorte. Le deuxième ne sera élu quʹen 1959, une fois avalisée la conversion social-démocrate du PS.
A chaque étape de cette intégration de nouveaux partis, ce sont bien des critères politiques et de concordance qui ont justifié lʹélargissement du gouvernement aux principales forces politiques. Lʹarithmétique et la force électorale sont secondaires dans ces choix politiques. Aujourdʹhui, ce sont les mêmes critères qui doivent entrer en ligne de compte.
La revendication de lʹUDC dʹun deuxième siège est sans aucun doute légitime. Mais elle ne doit pas découler dʹun simple argument mathématique. Elle doit correspondre à lʹacceptation de critères de concordance, comme lʹa bien posé le président du PLR, Philipp Muller: un candidat UDC doit accepter la collégialité et admettre un certain nombre de principes posés comme non négociables: la non-remise en cause de la cour des droits de lʹhomme, les accords bilatéraux, par exemple.
On le voit, les conditions politiques de lʹélection dʹun second UDC ne sont pas vraiment réunies à lʹheure quʹil est. Après pourra exister un débat sur quel siège pourrait sʹasseoir un UDC collégialement compatible. Ce nʹest pas évident que ce soit sur celui que laissera - un jour - libre Eveline Widmer-Schlumpf. Oui, car quel est aujourdʹhui le plus petit des partenaires gouvernementaux? Celui qui en cas dʹun retour à la formule magique devrait se contenter dʹun seul siège? Le PDC ou le PLR?
Suivant comme lʹon compte, la conclusion est différente. Si lʹon compare stricto-sensu le PLR au PDC, les libéraux pèsent un peu plus lourd. Mais si lʹon prend en considération le PDC et les petits partis centristes avec lesquels il tente de trouver un accord de collaboration, alors ce bloc-là est plus fort que le PLR… mais ce dernier nʹest sans doute pas enclin à renoncer à lʹun de ses sièges.
Voilà toutes ces questions et ces calculs vont agiter le landernau politique jusquʹau 9 décembre 2015, date de lʹélection du Conseil fédéral. Je prends le pari, pour ma part, que la Grisonne, si elle se présente, sera réélue. Et que ces questions seront renvoyées à dans quatre ans… à la même heure!
Par Caroline Reymond.
Les temps forts des antennes radios et TV de la RTS sélectionnés par l'équipe de rts.ch.
Gaëlle, maman de bébés très prématurés, a été victime d'une psychose post-partum. Elle témoigne sur le baby-blues dans "36.9°" sur RTS Un.
Dans "Babylone" sur Espace 2, la journaliste et écrivaine Bérengère Bonte parle de son livre "Homme de…" au sujet des hommes partageant la vie d'une femme politique.
L'ortolan, un petit oiseau cuisiné par Pierre-Etienne Joye dans sa chronique "Le Goût des Autres" sur RTS-La 1ère
Enfin, au lendemain des élections fédérales, l'ancien président de la Confédération Adolf Ogi intervient avec conviction dans le "19:30" sur RTS Un.
Une chronique préparée cette semaine par Jerôme Genet de lʹéquipe dʹédition du multimédia RTS
Des extraits à retrouver en tout temps sur le site RTS.ch/laselection et sur les réseaux sociaux #RTSLASELECTION.
Les sujets abordés: Le gaspillage alimentaire raconté dans "Lʹœil de lʹespadon", premier livre d'un jeune auteur romand, le questionnement philosophique que suscite l'arrivée sur le marché de voitures autonomes et enfin le positionnement politique des séries américaines.
Avec Geneviève Bridel, Anne-Laure Gannac, et Pascal Bernheim.
Quand abondance rime avec négligence
Pas facile de lutter contre le gaspillage alimentaire lorsque la machine à produire tourne à plein régime, selon une logique qui mise sur une hausse continue de la consommation. Dans "Lʹoeil de lʹespadon", Ed. Zoé, Arthur Brugger décortique avec une feinte naïveté les rouages dʹun système qui repose sur lʹélimination quotidienne de montagnes dʹaliments.
Geneviève Bridel souligne le contraste entre le ton rafraîchissant de ce 1er roman et la gravité des absurdités quʹil montre.
Par Geneviève Bridel
Le philosophe et la voiture autonome
Dans un secteur automobile plutôt malmené, et depuis le scandale des moteurs truqués, il y a pourtant une marque qui, elle, continue son ascension: Tesla. Le groupe américain fondé et dirigé par Elon Musk vient en effet de présenter le tout nouveau modèle X. Dans le même temps, son modèle S vient de bénéficier dʹune mise à jour de son logiciel de pilotage.
Les voitures avancent dès lors vers plus dʹautonomie. Ce qui ne pose pas que des questions techniques, mais soulève également des enjeux éthiques et philosophiques.
Par Anne-Laure Gannac
"Homeland est raciste"
Suite au micro-scandale de lʹapparition d'un graffiti tagué sur un mur dans un décor de "Homeland"(saison5, épisode 2) dénonçant le racisme de la série, Pascal Bernheim sʹinterroge sur le positionnement politique des séries américaines. Car si "Homeland" ne fait pas dans la dentelle pour véhiculer une image du monde arabe totalement transformée par le prisme dʹun Pentagone fortement teinté par le parti républicain, au point dʹavoir failli plusieurs fois provoquer des incidents diplomatiques, dʹautres distillent leurs credo de manière beaucoup plus subtile
Par Pascal Bernheim
Par Céline Tzaud. Avec le kiosque de Thierry Fischer.
EnjoyPhoenix provoque un petit scandale médiatique après avoir été accusée de conseiller de la crème pour le visage aux effets secondaires indésirables. EnjoyPhoenix? Une gamine de 20 ans qui revendique 2 millions d'abonnés sur sa chaine Youtube de conseils cosmétiques.
Avec Jocelyn Lachance, socio-anthropologue de l'adolescence à lʹUniversité de Pau, expert sur le rapport qu'entretiennent les jeunes avec l'image et la communication contemporaine.
Les géants du net ont ouvert un nouveau front dans le domaine de la distribution. Google express livre des produits de supermarché en quelques heures. Facebook teste une application "shopping". Amazon développe de nouvelles offres. De leur côté, des petits commerces profitent de la révolution numérique pour séduire à nouveau leurs clients perdus ces dernières années. Ils offrent des produits de niche, parfois originaux, souvent éthiques, testés, et notés par la communauté des internautes. Côté grande surface, Manor reconnaissait au début de l'année un chiffre d'affaire en baisse, promettant d'investir dans les achats en ligne. Migros en revanche voyait ses affaires progresser, grâce notamment à une hausse de 16% du volume des achats sur internet. Pour Coop, la progression sur le web a même été de 53%.
Décryptage de ce "nouveau shopping", avec nos chroniqueurs Pauline Seiterle et Didier Bonvin en compagnie de Blaise Reymondin, spécialiste en marketing digital.