Tous les matins, "C'est pas trop tôt" revient sur les temps forts de l'actualité. Au sommaire, ce mardi: Le président en exercice de l'OSCE, Didier Burkhalter, et le président russe Vladimir Poutine, se sont téléphonés, lundi, pour faire le point sur la situation en Ukraine, les étudiants de Hong Kong rangent les parapluies et la votation, le 30 novembre, sur l'initiative populaire "halte aux privilèges fiscaux des millionnaires". Par David Racana.
Trois ans après le lancement d'une campagne intitulée "Stop au suicide des jeunes", la fondation Pro Juventute constate que les jeunes en Suisse souffrent davantage de problèmes personnels et que les tendances suicidaires seraient en augmentation. Selon la fondation, les efforts de sensibilisation ont sans doute porté quelques fruits, pourtant les appels à l'aide au numéro 147 deviennent de plus en plus inquiétants. Par Michel Eymann.
Invité: Pierre-André Michaud, fondateur de l'UMSA, l'unité multidisciplinaire de santé des adolescents du CHUV.
Vendredi passé, au Cap, en Afrique du Sud, une mosquée a été incendiée. Cet incendie était volontaire, car ce lieu de culte musulman était ouvert aux croyants homosexuels. Par Bernard Litzler.
L'entraînement en altitude est efficace pour tous les sportifs, et pas seulement pour ceux qui pratiquent les disciplines d'endurance. La recherche progresse très vite en ce moment, et l'Université de Lausanne est à la pointe des derniers développements. Par Pascal Thurnherr.
C’est une première mondiale: une femme vient d’accoucher d’un bébé après s’être fait greffer un utérus pour permettre cette gestation. Alors qu’une transplantation vise le plus souvent à sauver une vie, il s’agit ici de pouvoir la donner. Faut-il voir une telle greffe de la même manière que celle d’un cœur ou d’un rein?
Invité: Franz Immer, directeur de Swisstransplant, chirurgien cardiaque.
"Monsieur Gorbatchev, abattez ce mur!", l’apostrophe de l’ancien président américain Ronald Reagan à son homologue soviétique est passée à la postérité. C’était à Berlin en 1987. Deux ans plus tard, le rideau de fer se déchirait et l’URSS implosait. A la veille de l'anniversaire de la chute du mur, Barack Obama serait bien inspiré d'adresser la même harangue au président chinois: "Monsieur Xi, abattez ce mur d'opacité, cette muraille d'inégalités, cette forteresse d'illégitimité que vous dressez contre votre jeunesse!"
A Hong Kong, le mouvement qui réclame davantage de libertés va se poursuivre et sans doute essaimer. En Chine, les mouvements sociaux touchent les entreprises en tous genres. Dans les multinationales étrangères comme dans les conglomérats d’Etat, la colère gronde, les suicides se banalisent. Salaires de misère, cadences exténuantes, corruption d’un appareil bureaucratique pléthorique et prévaricateur: les raisons de cette exaspération sont aussi diverses que légitimes. De toute évidence, l’ultra-libéralisme se marie mal avec la dictature d’une caste autoproclamée.
Et si le parti communiste chinois vivait son "automne à Pékin"? Et si la nouvelle muraille de Chine élevée patiemment par Mao Zedong, Deng Xiaoping et Xi Jinping était condamnée par l'Histoire? "Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera", avait prophétisé Napoléon Bonaparte. Mais déjà l’implacable malaxeur de main-d’œuvre à bon marché à la botte du pouvoir montre quelques signes d'essoufflement. Quand la Chine démocratique et sociale se réveillera, le parti communiste disparaîtra.
Jacques Allaman
"Moon dreams", Miles Davis
"Kulu se mama", John Coltrane
"Lettre à Monsieur le chef de gare de la tour de Carol", Brigitte Fontaine
Il a 766'000 abonnés sur Twitter et tous les jours depuis plus d'un an, il utilise cette plateforme pour entrer en contact avec ses administrés, créer le dialogue et partager avec eux des informations sur la cité. Ridwan Kamil est un maire 2.0 pour qui la politique c'est descendre dans l'arène: celle des réseaux sociaux.
L'amiante et ses victimes sont à nouveau au cœur de l'actualité avec l'Union syndicale Suisse (USS) qui vient ce mardi matin à Berne exiger que le Conseil fédéral convoque une table ronde pour apporter une solution d'ensemble aux victimes de l'amiante. Le Conseil national vient d'allonger le délai de prescription pour les victimes de 10 à 20 ans. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer. Le Conseil fédéral préconisait un délai de 30 ans pour obtenir réparation. L'amiante est encore la cause de nombreux cancers. L'interview de Solange Peters, médecin associée en oncologie thoracique au CHUV.
La future haute-représentante pour les affaires étrangères Federica Mogherini a été entendue par les parlementaires européens lundi soir. Après le non à la libre circulation des personnes, le dossier suisse ne fait plus partie des priorités de la nouvelle commissaire européenne. Par le correspondant de RTSinfo à Bruxelles, Romain Clivaz.
Ce mardi, Factuel se penche sur deux déclarations du conseiller d'Etat valaisan en charge de la formation et conseiller national UDC, Oskar Freysinger. C'était dans l'émission "Forum". Le débat portait sur la récente circulaire envoyée par le département d'Oskar Freysinger aux enseignants pour leur rappeler qu'ils ne sont pas autorisés, pas plus que les élèves, à s'exprimer dans les médias sans feu vert de leur direction. Le rappel fâche les milieux enseignants et la gauche:
"C’est un texte qui est plus ancien, il date de 2011, c’est un texte qui date d’avant que je sois élu."
Vrai ou faux?
Vrai. Le texte initial qui comprend ce devoir de réserve, le "Concept intégré d'information à l'Etat du Valais" a été adopté en février 2011. Il ne concerne pas uniquement les enseignants mais tous les fonctionnaires. Et il n'a donc effectivement pas été introduit sous la législature d'Oskar Freysinger.
Y a-t-il eu publication d’un nouveau règlement en 2013?
Non, le texte de 2011 a été simplement adapté en 2013 avec le nouveau nom du service des ressources humaines du canton. Il ne comporte rien de nouveau sur le fond.
Les élèves également concernés
Par contre, la simple circulaire de rappel envoyée cette année mentionne, elle, également les élèves, alors que le texte initial ne porte que sur les employés de l'Etat.
Ce principe de devoir de réserve, l’actuel Conseiller d’Etat l’a-t-il lui-même appliqué?
C’est la deuxième affirmation d’Oskar Freysinger que nous avons vérifiée:
"Je suis obligé de vous corriger, je ne me suis jamais exprimé sur l’école valaisanne pendant les 11 ans où j’étais en même temps prof et au Conseil national. Je me suis exprimé sur toutes sortes de sujets nationaux, internationaux, de la politique fédérale mais jamais sur l’école valaisanne. Alors vous pouvez toujours aller contrôler."
Là, c'est inexact.
Une recherche dans les archives nous montre qu'Oskar Freysinger, lui-même enseignant de profession, s'est exprimé dans les médias au cours de ces dix dernières années sur des questions liées à l'éducation dans son canton, pas souvent, mais il y a bien quelques occurrences.
Par exemple en 2008 sur un projet en matière de lutte contre la violence scolaire, sur un manuel d'enseignement religieux en 2004, ou encore sur les crucifix dans les classes en 2010. Différentes thématiques sur lesquelles l'actuel conseiller d'Etat n'avait pas complètement respecté son vœu de silence.
Le référendum contre la construction d'un second tube au tunnel routier du Gothard ne sera qu'une simple formalité à en croire les socialistes, les Verts et les Verts libéraux et de nombreuses associations qui vont officiellement les rejoindre ce mardi. En quelques semaines seulement, les 50'000 signatures nécessaires à son aboutissement devraient être réunies. Le conseiller national valaisan socialiste Mathias Reynard est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture et membre du comité de l'initiative des Alpes.
Lundi, les principales places financières européennes ont connu une séance de rattrapage.
Invité: Fabrizio Quirighetti, chef économiste à la banque Syz & Co.