Le génocide arménien a débuté le 24 avril 1915 et a fait un million et demi de morts. Deux tiers des Arméniens qui vivaient dans l'Empire ottoman avaient été tués. Cent ans après, la Turquie refuse toujours d'assimiler ces massacres de masse à un génocide, ce qui explique que seuls quatre chefs d'Etat ont fait le déplacement en Arménie ce vendredi pour assister aux commémorations officielles.
Côté Suisse, aucun ministre ne s'est rendu à Erevan pour commémorer les 100 ans du génocide arménien. Mais 8 parlementaires du groupe d'amitié Suisse-Arménie ont fait le déplacement. Parmi eux, le conseiller national socialiste neuchâtelois Jacques-André Maire. Pour lui, le Conseil fédéral doit maintenant reconnaître le génocide arménien. Son interview.
Il y a cent ans, les ultranationalistes à la tête de l’Empire Ottoman se fixaient un objectif: débarrasser la Turquie de ses minorités. De 1915 à 1917 les Arméniens ont été persécutés, déportés et tués. Mais peut-on parler de génocide alors qu’à l’époque le terme n’existait pas? Le débat fait rage depuis près de 50 ans. Michel Marian lui consacre un livre, "Le génocide arménien. De la mémoire outragée à la mémoire partagée", aux éditions Albin Michel.
Les services de renseignement allemands ont-ils aidé les Américains à espionner des entreprises européennes? C'est la question que posent de nouvelles révélations sur la coopération entre l'Office allemand de renseignement extérieur (BND) et l'Agence américaine du renseignement (NSA).
L’Union européenne veut détruire par la force militaire les navires des passeurs de migrants avant qu’ils ne quittent les ports, principalement de Libye. Une décision prise jeudi soir par les dirigeants des 28. Selon Arnaud Danjean, eurodéputé spécialiste de la Défense, "c’est un pas dans la bonne direction, mais qui sera très compliqué à mettre en place." Son interview.
François Hollande rencontrera ce vendredi Vladimir Poutine en marge des commémorations du centenaire du génocide arménien, l’occasion d’aborder avec Moscou le drame des migrants en Méditerranée. Le président français a l’intention de parler à son homologue russe d’un projet de résolution de l’ONU qui permettrait de détruire les bateaux de trafiquants de migrants. Il espère convaincre la Russie de soutenir cette proposition.
Le sommet de l'Eurogroupe se tient ce vendredi à Riga. Cela devait être un jour important pour le gouvernement grec, avec la présentation d’une liste de réformes pour obtenir une nouvelle tranche d’aide. Mais une fois de plus, les délais ne seront pas tenus.
La Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats a largement soutenu une initiative parlementaire qui veut étendre la norme pénale antiraciste à la discrimination basée sur l’orientation sexuelle. Les Sénateurs sont revenus sur leur première décision.
L'initiative contre le centre Islam et Société de l'Université de Fribourg a été lancée ce vendredi. Ce texte écrit par l'UDC fribourgeoise demande que la constitution cantonale soit modifiée pour y introduire une base légale qui n'autoriserait pas la création de ce centre, ce qui empêcherait ainsi qu'une quelconque formation étatique d'imams soit instaurée.
La Chaux-de-Fonds a présenté ce vendredi matin ses comptes 2014 et son budget 2015 révisé. Sans surprise, le Conseil communal a confirmé le trou de 12 millions dans les finances de la ville. Quant au budget pour l'année, il prévoit notamment une diminution des charges du personnel, des subventions et des investissements revus à la baisse.
En France, pour la première fois, c'est une femme qui dirigera France Télévisions. Elle s'appelle Delphine Ernotte et était jusque-là numéro 2 de l'opérateur Orange. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) l'a désignée jeudi parmi 36 candidats. Et ce qui étonne, c'est son manque total d'expérience en télévision.
Les demi-finales de la Ligue des champions de football opposeront Barcelone au Bayern Munich et la Juventus de Turin au Real Madrid. Le tirage au sort s'est déroulé ce vendredi à la mi-journée au siège de l'UEFA à Nyon.
La mamma, la nonna, la pasta: ce sont quelques-uns des ingrédients d'un spectacle créé ce vendredi soir à Bienne. "Le Fils qui ..." met en scène le comédien Sandro De Feo, un enfant de Bienne, fils d'immigrés, qui incarne tous les rôles dans toutes les langues, pour une plongée burlesque et profonde dans un grand bain d'italianità.