Michel Périat est cardiologue, mais donne également des conférences sur les bienfaits du vin et l’histoire de ce breuvage en médecine.

Michel Périat voulait être médecin pour servir. Il a vécu ce qu'il appelle une "médecine héroïque" en pratiquant, notamment, la chirurgie dans une clinique espagnole en 1969… dans une Espagne encore sous la dictature de Franco. Il avoue y avoir vécu des expériences incroyables, comme un soir où un père et son fils sont arrivés, victimes d’un accident de la route, et ont subi une transfusion directe, à même la table. Une pratique impensable aujourd’hui.

Il enchaîne plus tard avec la "médecine de quartier pour indigents" à Genève, sous la houlette du professeur Jean Fabre. C’est là qu'il se dirige vers la cardiologie, une discipline balbutiante dans une époque où "on ne comprenait pas le cœur!".

A Londres, ensuite, Michel Périat enfile la tenue de scientifique pour des recherches sur l’hypertrophie ventriculaire gauche. De retour à Porrentruy, il met ses forces au service d’un des premiers cabinets de groupe de Suisse. Chaque salaire est mis dans un pot commun, puis redistribué à parts égales.

Au téléphone: Antoine Bailly, géographe et professeur émérite de l’Université de Genève, lauréat du prix Vautrin-Lud, l’équivalent du prix Nobel de géographie.