François Ansermet est chef du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), professeur de pédopsychiatrie à l’Université de Genève (UNIGE), directeur académique du Département universitaire de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE et membre du CCNE, le comité consultatif d’éthique français.

Parmi de très nombreuses autres choses, notre invité est connu pour ses travaux avec Pierre Magistretti à propos du lien entre les neurosciences et la psychanalyse pour évoquer la plasticité neuronale.

François Ansermet est né dans les années 1950, à Lausanne, d’un papa médecin qui rêvait d’en faire un mathématicien. Ce sera finalement son frère qui comblera ce désir, en devenant professeur de physique à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

François Ansermet étudie la médecine, puis la neurologie, pour s’approcher de son sujet préféré: l’humain. Il fait des détours par la recherche en pharmacologie, la médecine interne et la néphrologie. Mais c'est en psychiatrie qu’il trouve le cœur de ses interrogations et de sa passion: la source des comportements humains.

Son parcours est tissé de liens, entre la pédiatrie et la psychiatrie, entre les universités de Lausanne et de Genève, entre la neuroscience et la psychanalyse. Sa recherche porte sur les traumatismes pré- et périnataux et à l’âge précoce, en particulier dans le champ de la médecine périnatale et de la prématurité.

Parallèlement, François Ansermet travaille aussi sur les conséquences des avancées nouvelles des biotechnologies périnatales chez les individus. Il s'intéresse en particulier aux procréations médicalement assistées, à l’attribution du sexe en cas d’ambiguïté génitale, à la génétique et à la médecine prédictive.