Séquence de l'émission du 4 avril 2014
Marie Curie et sa fille Irène, mère d'Hélène Langevin-Joliot.
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Keystone [AP NY - Keystone]
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Rencontre avec Hélène Langevin-Joliot

Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches.

Aujourd'hui, Sarah Dirren a invité Hélène Langevin-Joliot, une physicienne issue d’une famille de scientifiques hors du commun puisqu'elle est la petite-fille de Pierre et Marie Curie.

Un peu d'histoire

Marie Curie est la seule femme à avoir reçu deux prix Nobel, celui de physique en 1903, partagé avec son mari et Henri Becquerel, et celui de chimie en 1911 pour ses travaux sur le polonium et le radium. En 1935, c’est au tour de la fille de Marie Curie, Irène Joliot-Curie et son mari Frédéric, de recevoir le prix Nobel de chimie pour leur découverte de la radioactivité artificielle, utilisée pour soigner de nombreux cancers.

Hélène Langevin-Joliot

Hélène Langevin-Joliot, ingénieur, comme son père, de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, contribua au lancement en 1957 de l’Institut de Physique Nucléaire d’Orsay, créé à l’initiative de sa mère juste avant la mort de celle-ci.

Physicienne réputée pour ses travaux sur les réactions nucléaires à moyenne énergie et les états des noyaux révélant les mouvements individuels de nucléons à haute énergie d’excitation, et désormais directrice de recherche émérite au CNRS, Hélène Langevin s’attache à la préservation du patrimoine scientifique d’une part, à la promotion de la culture scientifique et la place des femmes dans la science d’autre part.

L’application de la physique nucléaire au domaine médical, tant pour le diagnostic que pour le traitement des maladies telles que les cancers que pour les techniques les plus avancées de l’imagerie médicale contrebalance, pour cette femme de paix, les effets négatifs de certains aspects du nucléaire.

Elle a présidé la commission de physique nucléaire du Comité national du CNRS de 1982 à 1986 et a été membre du Conseil scientifique de l’Office parlementaire pour les choix scientifiques et techniques de 1985 à 1992.

(source: Société Chimique de France, Lien)

Séquence de l'émission du 4 avril 2014
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Le sport est bon pour les nerfs

On savait que le sport était bon pour les muscles. On sait maintenant que c’est également bon pour les nerfs, mais encore faut-il savoir de quels nerfs on parle.

Zoom sur une étude qui s’intéresse à un lien rarement étudié entre nos muscles, le sport et les motoneurones, c’est à dire les neurones qui communiquent avec nos muscles. Invitée: Anne-Sophie Arnold, biologiste, première auteure de l’étude parue dans "Nature Communications". Un sujet d'Adrien Zerbini.

L'intégrale de l'émission du 4 avril 2014