Des physiciens de l'EPFL publie dans " Nature Nanotechnology " une méthode qui permet de déterminer rapidement si une bactérie résiste ou pas aux antibiotiques. Une question cruciale, alors que les spécialistes s'inquiètent de ces bactéries de plus en plus coriaces. Des chercheurs de l'EPFL ont mis au point une méthode qui doit permettre de déterminer rapidement si une bactérie est vivante ou morte. L'enjeu est de taille, alors que les souches résistantes se multiplient et se répandent via les échanges internationaux. La résistance des bactéries est bien sûr déjà mesurée aujourd'hui. Mais ces tests durent de 14 à 24 heures, voire plusieurs semaines pour la tuberculose. L'idée développée à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne doit donc permettre de gagner du temps et de fournir un résultat en une dizaine de minutes. Les physiciens ont imaginé un levier extrêmement fin en silicium, long d'une centaine de microns - à peine l'épaisseur d'un cheveu - sur lequel ils déposent les bactéries vivantes. Le métabolisme de ces organismes créer alors des oscillations infinitésimales, du l'ordre du millionième de millimètre. Un laser permet ensuite de déterminer si les bactéries meurent au contact des antibiotiques ou si, au contraire, elles restent en vie et continuent de faire bouger les levier. Cette méthode doit encore faire l'objet d'un développement industriel et pourrait déboucher sur un cube d'une quinzaine de centimètres de côté. Mieux encore : selon Giovanni Dietler, le directeur de l'Institut de physique des systèmes biologiques de l'EPFL, le système pourrait être réduit à la taille d'une puce. Montés en série, les détecteurs pourraient tester en quelques minutes toute une batterie d'antibiotiques sur une souche bactérienne. Antoine Droux

Depuis 2013, les premières des 1500 femmes de la cohorte "OsteoLaus" sont examinées pour la deuxième fois au Centre des maladies osseuses du CHUV. Parmi les examens pratiqués, le TBS - Trabecular Bone Score - que le Centre hospitalier universitaire vaudois a été le premier à offrir en routine clinique.

Les détails avec le Dr Olivier Lamy, interniste généraliste. Il codirige la consultation d'ostéoporose du CHUV. Un dossier préparé par Stéphane Délétroz.

La biomobile, ce véhicule expérimental conçu par des étudiants ingénieurs genevois et leurs professeurs, a fait peau neuve : sa carrosserie est presque entièrement fabriquée avec des fibres végétales.

Toutes les infos sur cet engin écologique et très spécial avec Elisabeth Gordon et Michel Perraudin, professeur HES honoraire à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA) et initiateur de ce projet un peu fou.