Jean-Marc Lovay, artisan d'imaginaire (1/5)
Depuis son entrée remarquée dans la littérature romande en 1970, l'auteur sédunois, qui fête son 67e anniversaire cette semaine, le 14 janvier 2015, n’en continue pas moins d'étonner voire de déconcerter son monde.
Retour sur un parcours créatif où l’imaginaire, nourri de voyages et de refus, tient la note dominante dans un éventail poétique à nul autre pareil.
Jérôme Meizoz l’a éclairé dans "Le Toboggan des images", dans plusieurs articles sur son compatriote valaisan et le place en filigrane dans son roman "Haut Val des Loups", à paraître chez Zoé fin janvier 2015. 
Aller de l’autre côté des montagnes
Sans les avoir revendiqués en tant que tels, la rupture avec la norme scolaire et le départ pour l’Orient apparente Lovay à la révolte de Rimbaud. C’est d’ailleurs vers ses seize ans que le Valaisan s’est mis à écrire dans le projet d’élaborer sinon une œuvre du moins un univers très singulier. Et à 22 ans, en 1970, le Prix Georges-Nicole couronnait à égalité avec Anne-Lise Grobéty son "Epître aux Martiens".
Par Max Both et Christian Ciocca