"Post Tenebras Lux", quatrième long-métrage du Mexicain Carlos Reygadas, a eu l’heur de diviser la critique lors du Festival de Cannes 2012, où il a reçu le Prix de la mise en scène. Et pour cause, le film est déroutant. Il s’apparente, de prime abord, à une suite de séquences qui semblent juxtaposées les unes aux autres sans fil narratif clair.
Raphaële Bouchet a rencontré le cinéaste.
"Post Tenebras Lux" de Carlos Reygadas:
Au Mexique Juan et sa jeune famille ont quitté la ville pour s'installer à la campagne. Là ils profitent et souffrent d'un monde qui voit la vie différemment. Juan se demande si ces mondes sont complémentaires, ou bien s'ils s'affrontent inconsciemment pour s'éliminer entre eux.
Rencontre avec la conteuse Nathalie Jendly à propos de "A petits pas contés…", une exposition active sur le conte, à suivre du 25 février au 15 mars 2013 à la bibliothèque d’Aigle.
Le public se réunira autour d'une installation ludique et interactive, de véritables petits théâtres où sont partagés, racontés, chantés et joués des comptines, contes, randonnées et récits inventés!
L’art de Rudy Decelière diffuse, infuse… Rien de spectaculaire et pourtant, l’imprégnation en profondeur fonctionne. L’artiste imagine une installation visuelle et sonore monumentale, transposant à grande échelle et jusqu’à l’abstraction, deux dessins conservés dans les collections. Ici la mobilité du trait graphique fait place au chuchotis mystérieux des minuscules haut-parleurs, le frémissement de la nature se substitue à l’intimité de la page.
L'exposition "Proximité réduite" de Rudy Decelière est à voir au Musée Jenisch à Vevey jusqu’au 5 mai 2013. Par Florence Grivel.
Grégory Lioubov, un agent des services secrets russes, est chargé de confondre un puissant hommes d’affaires à Monaco. Pour ce faire, il recrute incognito une surdouée de la finance, Alice, qui travaille dans la banque de sa cible. Lioubov noue alors une relation amoureuse avec Alice, qui ignore totalement qui il est.
Un film d’espionnage mâtiné de romance sur lequel revient Rafael Wolf.
Fondée en 1931, la même semaine que Société Suisse de Radiodiffusion et Télévision, SSR (!), la compagnie Swissair acquit rapidement l’estime commerciale en Europe et dans le monde par la qualité légendaire de ses services à bord et au sol.
Pourtant, après septante ans d’envol, elle connut, par sa faillite en octobre 2001, une chute fracassante en cinq jours, véritable traumatisme pour le pays qui a inspiré un film à grand spectacle "Grounding".
Le 21 février 1970, le vol Swissair SR 330 reliant
Zurich à Tel Aviv fut victime d’une bombe tuant 46 occupants, neuf minutes
après son décollage de Kloten. Le colis piégé par des activistes du F.L.P.
(Front de libération de la Palestine) aurait dû prendre place dans l’avion d’El
Al retardé ce jour-là et donc convoyé par la compagnie helvétique. Sept mois
plus tard, le 12 septembre, sur l’aéroport jordanien de Zarka, trois appareils
appartenant à Swissair, TWA et El Al explosaient sans leurs passagers devant
les caméras du monde entier, inaugurant une nouvelle ère d’insécurité dans
l’aviation civile.
Avec David Catarivas, diplomate israélien interrogé par
Jean-Pierre Goretta ("Miroir du monde", RSR I, 21 février 1970), un
témoin du crash de l’avion Swissair près de Kloten interrogée par Frank Musy ("Journal
de midi", RSR I, 25 février 1970). Les attentats contre Swissair, TWA et
El Al à Zarka par Jacques Matthey-Doret ("Journal du soir", RSR I, 6
septembre 1970)
Par Christian Ciocca et
Patrick Lenoir