La couverture du livre "Timeless Wanderer" de Christine Sefolosha. [Till Shaap Edition]

Christine Sefolosha… la tête à l'envers

Christine Sefolosha a toujours dessiné. Enfant déjà. Toute petite quand elle habitait sur la Riviera. Plus tard, dans la région de Berne. Elle a toujours dessiné. Avec talent et avec application. Elle faisait ses gammes, dit-elle aujourd'hui, en y songeant.

À l'approche de la vingtaine, au moment d'entrer dans une école d'Art, Christine Sefolosha rencontre son mari. Elle le suit à Johannesburg, met au monde un garçon, et dessine toujours.

À la fin des années septante, Christine Sefolosha découvre la culture des townships. Révélation. Bouleversement. À partir de là, rien ne sera plus comme avant. Une artiste s'annonce. Deuxième mariage, avec un saxophoniste africain de talent. Impossibilité de vivre cette union dans une Afrique du Sud soumise au régime de l'apartheid. Les Sofolosha s'exilent en Suisse. Christine vivra bientôt un deuxième choc: la découverte de l'art brut. À partir de là, elle poursuit un chemin de création aussi fertile que personnel.

Rencontre avec une artiste habitée, à l'occasion de la parution de "Timeless Wanderer", 25 ans de création, chez Till Shaap Edition.

Une proposition de Marlène Métrailler, dans une réalisation de Sacha Unger.
Christine Sefolosha… la tête à l'envers