Alors que le procès de Claude Dubois est attendu dans les mois à venir et que les discussions autour d’un possible internement à vie défraient la chronique, Zone d’ombre revient sur les circonstances d’une affaire criminelle qui a ébranlé la Suisse. Comment le régime de fin de peine de ce dangereux meurtrier était-elle contrôlée ? Les évaluations de sa dangerosité ont-elles été faites par des experts compétents ? Quelles ont été les failles du système judicaire ? Quel est le profil psychologique de Claude Dubois ? Pour aborder ces questions, Sofia Pekmez reçoit sur son plateau Maître Jacques Barillon, défenseur de la famille de la victime, le psychanalyste Thémélis Diamantis et Benjamin Brägger, expert en exécution des peines.
De nombreux autres témoignages irriguent l’émission dont celui, poignant, du père de Marie. Outre une reconstitution de l’assassinat de la jeune fille, Zone d’ombre propose un retour sur le premier meurtre commis par Claude Dubois, celui de Pascale, son ex-compagne. En 1998, à l’âge de 24 ans, Claude Dubois est condamné à 20 ans de prison pour assassinat, menaces de mort, séquestration, enlèvement, contraintes sexuels et viol. Il récidivera, 15 ans plus tard…
19 ans et un jour…
(chanson écrite par le père de Marie en octobre 2014 en mémoire de sa fille)
Tu rentrais chez toi
Tu entrais dans la vie
Marchant sous les grands arbres
C’était un lundi              
On allait se revoir
Ta voix au bout du fil
On allait te fêter
Tu étais tout sourire
 
Et puis…
Dix-neuf ans et un jour, c’est quand même un peu court, maudit lundi
Dix-neuf ans pour toujours, c’est vraiment trop court
C’est vrai tu cherchais ta voie
Encore jeune encore fille
T’as bugué quelque fois
La vie et tes envies
Et puis tous ces miroirs
Et puis tout ce qui brille
Tu n’en revenais pas
T’en avais plein les pupilles
Et puis…
Dix-neuf ans et un jour, c’est quand même un peu court, maudit lundi
Dix-neuf ans pour toujours, c’est vraiment trop court
Dans l’allée aux grands arbres
Tes pas n’vont plus retentir
Ni le son de ta voix
Pour égayer nos lundis
Mais on te sait en des bras
Qui t’aiment et te chérissent
Chantant dans la chorale
Des myriades angéliques
Alors…
Dix-neuf ans et un jour, même si c’est un peu court, c’est pas fini, non, non, non    
Dix-neuf ans mais pas seul’ment : l’éternité devant !