- Marie piégée par le net - Accouchement naturel, le grand retour

L'émission du 17 octobre 2013

Marie, piégée par le Net

Claude D., 37 ans, assassin et violeur, au bénéfice d’un régime d’arrêts domiciliaires, se faisait passer pour Maxime, 21 ans, sur les réseaux sociaux. Il a piégé Marie sous ce pseudo avant de montrer sa face obscure, violente. Comment Claude D. a-t-il pu agir aussi librement, alors qu’il était sous surveillance de la chaîne pénale vaudoise? Cette enquête exclusive remonte la piste du meurtrier dans ce monde virtuel et révèle que le martyr de la jeune fille a, en fait, commencé 5 jours avant sa mort.

Marie piégée sur le net

Avant d'enlever et assassiner Marie, Claude D. avait déjà été condamné par la justice. Retrouvez les dates clés de son parcours dans notre historique.

Marie, piégée par le web 

Claude D. 37 ans, condamné pour assassinat et viol, draguait en toute liberté sur les réseaux sociaux. Sur ses profils, il s’appelle Teddy ou Maxime. Le 10 mars 2013, exactement, il repère Marie. Il ne la lâche plus. Croyant flirter avec un jeune Suisse de 21 ans, musclé, charmant, joueur, la jeune fille de 19 ans tombe dans sa toile. La réalité devient alors effroyable : Claude D. révèle très vite son visage violent, pervers. Il va harceler, traquer Marie pendant cinq jours avant de la tuer.

Au moment des faits, Claude D. est en arrêt domiciliaire. Il porte un bracelet électronique et se trouve sous la surveillance constante de la chaîne pénale vaudoise. Mais sur le net, il est libre. Personne n’a tenu compte de ce moyen de communication dont les jeunes, surtout mais pas seulement, sont friands. En remontant la piste virtuelle du meurtrier, Temps Présent révèle que cet homme, considéré comme dangereux dès qu’il a une relation avec une femme, dialoguait avec des dizaines de jeunes filles de Suisse et d’ailleurs, parfois mineures.

Ce matériel inédit n’était pas connu des autorités alors qu’il aurait pu les alerter. Des moyens existent aujourd’hui pour placer les délinquants sexuels en liberté conditionnelle sous surveillance, y compris sur les réseaux sociaux. Mais en Suisse romande, à l’heure actuelle, rien n’est fait.

Rediffusion le vendredi 18 octobre 2013 à 0h15 et le lundi 21 octobre 2013 à 16h05 sur RTS Deux.

  • Générique

    Un reportage d’Isabelle Ducret
    Image : Walter Hug Son : Otto Cavadini Montage : Valérie Weyer

Accouchement naturel, le grand retour

Mettre au monde un enfant, quoi de plus naturel ? Fortes de ce constat, toujours plus de futures mamans choisissent d’accoucher chez elles ou dans des « maisons de naissance », plutôt que dans des établissements hospitaliers. Elles ne recourent souvent qu’à une sage-femme, renonçant à la possibilité d’une césarienne et à toute forme d’anesthésie. Un reportage étonnant, dans lequel de jeunes couples se livrent avec sincérité et sans tabous.

- Accouchement naturel, le grand retour [RTS]

Les accouchements sont par définition un acte naturel. Pourtant depuis un siècle, ils sont toujours plus médicalisés. L’immense majorité des femmes se rendent aujourd’hui dans des maternités rattachées à des hôpitaux, avec la possibilité de recourir à différentes techniques d’anesthésie et à la césarienne, voie par laquelle naissent d’ailleurs plus de 30% des bébés en Suisse. Corollaire : moins de douleurs, et une minimisation des risques pour la mère et pour l’enfant.

Est-on allé trop loin ? C’est ce que pense un nombre grandissant de futurs parents et de gynécologues, dénonçant ce qu’ils appellent « des accouchements de confort ». Car seuls 10 à 20% des naissances nécessitent véritablement une assistance technique. Ils font partie d’une nouvelle tendance, adeptes de l’accouchement dit « physiologique », par opposition à l’accouchement médicalisé. La mère et l’enfant bénéficient d’un suivi global, avec une préparation à la naissance, un accouchement qui respecte l’intimité, un suivi après la naissance mais aucune assistance médicale superflue. Temps Présent a suivi plusieurs couples ayant choisi de procéder ainsi.

Rediffusion le vendredi 18 octobre 2013 à 0h15 et le lundi 21 octobre 2013 à 16h05 sur RTS Deux.

  • Générique

    Un reportage de Jean-Bernard Menoud
    Image : Eliane Ruckstuhl Son : Emilie Spierer Montage : Katherine Genoud