Ils sont équipés de combinaisons de cosmonautes, tenus de bien se laver après usage, conscients des produits toxiques contenus dans les pesticides qui sont administrés à très haute dose dans les vignes de Suisse romande et de France. Ce sont les vignerons et leurs aides, parfois de passage de manière saisonnière, avant de rentrer chez eux, sans aucun contrôle sanitaire.

Seulement voilà, toutes les études les plus récentes le démontrent : si les tenues de protection peuvent avoir leur utilité, la dispersion de ces dangereux poisons est tellement large qu’elle affecte directement la nature autour de la vigne. Ainsi, l’épandage massif par hélicoptère est désormais combattu par un petit groupe de vignerons romands inquiets des conséquences pour la santé des pesticides qui contaminent les sources et les nappes d’eau.

La vigne, c'est un peu comme certains cyclistes, il faut l'aider chimiquement pour être performante; en viticulture, ça s'appelle des traitements… Et les traitements aujourd'hui, c'est de la haute voltige chimique avec des pesticides dits "performants". Le problème est qu'on les ingère et qu'ils nous rendent malades. Les scientifiques ne savent pas encore comment, mais les maladies sont là.

Le danger, ce n'est plus la quantité, mais le cocktail composé de toutes les autres substances que nous ingérons. Le diabète, l'obésité, ne sont pas nécessairement liés à ce que nous mangeons, mais probablement aussi à l'addition de ces toutes ces molécules chimiques! Les pesticides d'aujourd'hui provoqueront-ils les maladies de demain ? Temps présent a enquêté au coeur des vignobles suisse et français.

On appelle cela le « Bacha Bazi ». C’est une vieille tradition pachtoune qui consiste à recruter dans les familles pauvres des enfants mâles, souvent âgés d’à peine 10 ans, pour les faire danser sensuellement et distraire les hommes riches d’Afghanistan. Avec la misère et l’incurie gouvernementale, cette tradition a repris de plus belle et s’est durcie en nourrissant de véritables réseaux pédophiles. Les jeunes garçons sont achetés et abusés sexuellement par des chefs de guerre du pays.

La morale islamiste qui déferle sur le pays et qui a chassé petit à petit les femmes de la vie sociale et coupé tous les rapports entre hommes et femmes n’a rien arrangé. Résultat : des hordes de garçons profondément marqués et exploités, pour lesquels la détresse psychologique s’ajoute à la misère matérielle.

Un reportage poignant et rare, tourné par un réalisateur afghan de réputation internationale.