Des funérailles laïques, des baptêmes sans curés, ni pasteur, des mariages hors église. Nombreux sont celles et ceux qui se disent sans religion mais qui ne veulent pas renoncer pour autant à une cérémonie. Ils s'inventent donc des nouveaux rituels quitte à recourir au service d'un «célébrant», qui propose des rites de passage faits sur mesure. Du berceau au tombeau en passant par le divorce et la ménopause, toutes les grandes étapes de la vie peuvent donner lieu à une cérémonie laïque. Jeudi 26 novembre à 20:35
Dans les grandes villes suisse, 20 à 30% des gens se disent sans religion. Mais ils ne veulent pas se contenter d'un mariage civil ou d'un enterrement sans cérémonie. Ils ont besoin de marquer le tournant de leur vie par un rituel et choisissent le «sur mesure». Pour ce faire ils s'adressent à des célébrants. C'est un nouveau métier en Suisse où il existe même une école qui forme ces nouveaux «pros» du rite de passage. Et ils ne manquent pas de travail : au-delà des baptêmes, des mariages et des enterrements, la demande de nouveaux rituels est croissante. On en invente désormais de toute pièce. Des femmes se retrouvent pour célébrer leur ménopause, des couples divorcés inventent une cérémonie de séparation. Pourquoi un tel besoin ? Comment invente-t-on un nouveau rituel ? Comment devient-on célébrant ? Fabienne Clément et Myriam Gazut ont exploré ce phénomène, signe d'une société individualiste qui revendique des cérémonies personnalisées.
Rediffusion le vendredi 27 novembre 2009 à 0h20 et le lundi 30 novembre 2009 à 10h10 et 14h20 sur TSR2.
Un reportage de Fabienne Clément et Myriam Gazut
Image : Claude Paccaud Son : Mathilda Angullo Montage : Monique Preiswerk