Une fois n’est pas coutume, c’est hors du territoire helvétique que se déroule notre itinéraire, sur la plus suisse des montagnes françaises, celle qu’on surnomme aussi le balcon de Genève, le Mont Salève. Au départ de la Croisette, à 1175 mètres d’altitude, lieu de rencontre de bon nombre de Genevois le week-end, nous vous proposons une balade facile, à faire à pied ou en raquettes, pour rejoindre, en une heure à une heure et demie, le Grand Piton, point culminant du Salève.
Une fois n’est pas coutume, c’est hors du territoire helvétique que se déroule notre itinéraire, sur la plus suisse des montagnes françaises, celle qu’on surnomme aussi le balcon de Genève, le Mont Salève. Au départ de la Croisette, à 1175 mètres d’altitude, lieu de rencontre de bon nombre de Genevois le week-end, nous vous proposons une balade facile, à faire à pied ou en raquettes, pour rejoindre, en une heure à une heure et demie, le Grand Piton, point culminant du Salève. Mentionnons que vous trouverez beaucoup d’autres idées d’excursions sur le site de l’Association genevoise des Amis du Salève, qui organise chaque dimanche des randonnées pédestres.
La balade se déroule en grande partie à travers des pâturages qui offrent un panorama exceptionnel sur la plaine genevoise jusqu’au Jura d’un côté et sur les Alpes jusqu’au Mont-Blanc de l’autre. Pas étonnant que c’est ici, sur celle qu’il surnommait "sa montagne-laboratoire", que Horace-Bénédict de Saussure, le fondateur de l’alpinisme, entreprit sa conquête du Mont-Blanc.
On quitte ensuite ce panorama le temps de plonger dans la forêt nous conduisant jusqu’au col des Pitons. A partir de là, une petite montée assez raide nous permet de rejoindre un des plus beaux lapiaz du Mont Salève, sur lequel repose la Tour Bastian, érigée en 1820, au même endroit qu’un ancien poste de guet du XIVème siècle. C’est un endroit que fréquentèrent Lamartine, auteur du poème le plus connu sur le Salève, et son ami Lord Byron.