Parc de la Tête d’Or de Lyon
Ouvert au public en 1857, la même année que Central Park à New-York, le Parc de la Tête d’Or est l’œuvre des frères Denis et Eugène Bühler, des paysagistes suisses. Son nom provient d'une légende selon laquelle un trésor avec une tête de Christ en or serait enfoui à cet endroit. On ne l’a jamais trouvé… Reste que ce parc constitue un véritable poumon pour la ville de Lyon, 117 hectares de nature au cœur de la cité.
Depuis son origine, le parc fut modelé à l’anglaise, avec de grandes étendues de pelouses, bordées de bosquets d’arbres plus que centenaires (on en compte plus de 8800), agrémentées de massifs fleuris. On y pénètre par sept entrées, dont la plus remarquable est la porte des Enfants du Rhône qui ouvre sur la perspective d’un lac de 16 hectares, centre de la composition paysagère.
Le parc contient aussi quatre roseraies, une petite vallée alpine arborée, un belvédère, des aires de jeux, ainsi que des jardins zoologique et botanique.
Ce dernier est l’héritier de l’ancien Jardin des plantes, installé au départ sur les pentes de la Croix-Rousse. Il a pris ses quartiers dans le Parc de la Tête d’Or dès 1857. Aujourd'hui réparties sur sept hectares, ses collections sont aussi riches que celle du Muséum national d'histoire naturelle à Paris.
On y compte quelque 15'000 plantes, dont 6000 espèces occupent les serres, inscrites à l’inventaire des monuments historiques de France. Il faut dire qu’elles ont été, dès leur création, des laboratoires d’expérimentation, tant pour la culture des végétaux que pour les progrès technologiques liés à la construction et l’entretien de tels bâtiments.
Suivez le guide...
Frédéric Pautz est le directeur du Jardin botanique de la Ville de Lyon depuis septembre 2010. Ce qui signifie qu’il veille, non seulement sur une équipe de 45 personnes dont 29 jardiniers, mais sur la 18ème plus grande collection végétale du monde.
Ce docteur en écologie est par ailleurs passionné de photographie et est l’auteur et illustrateur d’ouvrages botaniques. Pour "Passe-moi les jumelles", il a retrouvé avec plaisir la présence de la caméra, lui qui a été chroniqueur de plusieurs émissions télévisées autour des jardins.