Aline, la terre au bout des doigts
La chaise longue, très peu pour elle! Du haut de ses 80 ans, Aline Favre n’en finit pas de travailler la terre. Une vie entière consacrée à la céramique a fait de cette pétillante octogénaire une artiste accomplie.
Portraits de deux femmes aux parcours très différents, qui se retrouvent pourtant dans le fait de vivre leur vie avec passion. Marjolaine est une jeune bergère de 23 ans qui a concrétisé cet été son rêve d’enfance, celui de passer une saison à l’alpage. Aline, quant à elle, a 80 printemps et tout autant d’envies, celles de travailler la terre, de jouer de la musique, de vivre au cœur d’un village qui enrichit sans cesse son monde. Quant à la balade, elle aura pour cadre Solalex, au pied du magique Miroir d’Argentine.
Aline, la terre au bout des doigts
 
La chaise longue, très peu pour elle ! Du haut de ses 80 ans, Aline n’en finit pas de travailler la terre. Une vie entière consacrée à la céramique a fait de cette pétillante octogénaire une artiste accomplie. Genevoise "pure souche", Aline a décidé un beau  jour de quitter sa ville natale pour vivre à Juriens, petit village "oublié" du Jura vaudois. Un mariage de raison qui est devenu un mariage d’amour puisque ça dure depuis plus de 30 ans! Mais n’allez surtout pas croire qu'Aline vit isolée dans son petit monde… C’est en fait tout un village qui gravite autour de sa bonne étoile…
 
Reportage : Benoît Aymon
Le choix de Marjolaine
 
A 23 ans, Marjolaine Pasquier réalise enfin son rêve d'enfance : être bergère et garder des moutons. "J'ai pourtant plusieurs défauts", dit-elle. "Je suis jeune, j'ai peu d'expérience et je suis une femme". Malgré cela, Patrick, son employeur, a tout de suite été convaincu par son enthousiasme. Le défi est pourtant de taille car Marjolaine doit vivre et s'occuper seule de 700 bêtes sur un alpage vaste, escarpé et rocailleux situé à 1800 m. d'altitude.
 
Reportage: Steven Artels
La chaise longue, très peu pour elle! Du haut de ses 80 ans, Aline Favre n’en finit pas de travailler la terre. Une vie entière consacrée à la céramique a fait de cette pétillante octogénaire une artiste accomplie.
Genevoise  pure souche, Aline a décidé un beau  jour de quitter sa ville natale pour vivre à Juriens, petit village "oublié" du Jura vaudois. Un mariage de raison qui est devenu un mariage d’amour puisque ça dure depuis plus de 30 ans! Mais n’allez surtout pas croire qu’Aline vit isolée dans son petit monde…  C’est en fait tout un village qui gravite autour de sa bonne étoile…
A commencer par la famille Cheseaux. Au coeur du village, Christine tient à bout de bras sa petite épicerie  qui remplace le dernier bistrot. Son mari Cédric s'occupe de la ferme, résolument orientée vers la culture biologique. Cédric n’aime pas le mot "exploitation" agricole: il n’exploite pas la terre, il la travaille. Pour le bien de leurs… six enfants!
Pascal fait également partie du petit monde d’Aline. Ebéniste de formation, Pascal fabrique des meubles sur mesure. Mais il est avant tout sculpteur sur bois. Un bois mort auquel il donne une deuxième vie avec ses sculptures. Pascal entretient un contact privilégié avec la nature et notamment l’Orbe dans laquelle il puisse toute son énergie.
Un reportage de Benoît Aymon
A 23 ans, Marjolaine Pasquier réalise enfin son rêve d'enfance : être bergère et garder des moutons. "J'ai pourtant plusieurs défauts", dit-elle. "Je suis jeune, j'ai peu d'expérience et je suis une femme". Malgré cela, Patrick, son employeur, a tout de suite été convaincu par son enthousiasme.
Le défi est pourtant de taille car Marjolaine doit vivre et s'occuper seule de 700 bêtes sur un alpage vaste, escarpé et rocailleux situé à 1800 m. d'altitude. Le reportage débute au-dessus de Rossinière au mois de mai lorsque les camions amènent successivement les moutons des différents propriétaires.
Marjolaine est là, accompagnée de ses deux chiens, Border-collies. Le stress se lit sur son visage. C’est le début de la saison et il va falloir prouver rapidement qu’elle est à la hauteur de la tâche. Pas facile pour une jeune femme de s’imposer dans un milieu rural et montagnard où les mentalités sont encore bien campées sur des valeurs viriles.
A l’école, déjà, l’orienteur professionnel avait tenté de la décourager arguant que cette profession n’était pas faite pour les femmes. Mais Marjolaine a un caractère bien trempé et la rudesse de la vie montagnarde  est tout ce à quoi elle aspire. « C’est plus qu’un désir, c’est un besoin » dit-elle les yeux brillants et un sourire en coin. Décidément, rien ne pourra la dissuader de mener la vie de berger. Rien, sauf peut-être une autre passion qui a surgi dans sa vie l’hiver dernier…
Un reportage de Steven Artels
La randonnée qu’on vous propose s’intitule le sentier de la pierre. Il débute de Solalex, au-dessus de Bex, petit hameau bucolique au pied de l’imposant Miroir d’Argentine, un ancien récif corallien fossilisé datant de la Mer Téthys, une dalle de calcaire exceptionnel qui fait le bonheur des grimpeurs de haut niveau.