On connaît la résilience en physique, en psychologie ou en écologie. Pour faire simple, c'est la capacité d'un système ou élément à ne pas s'effondrer lorsqu'il est confronté à une perturbation. Par exemple, en écologie, une forêt ayant subi un incendie va généralement renaître et même s'en trouver renforcée.
Mais qu'en est-il de la résilience dans le domaine économique? Le concept suscite de plus en plus d'intérêt à mesure que la crise se prolonge. Ceci d'autant qu'un récent rapport du Forum économique mondial révèle que très peu d'entreprises pratiquent ou ont l'expérience de la résilience.
Comment le concept de résilience s'applique-t-il au domaine économique? Alors que se tient à Davos, du 23 au 27 janvier, la session annuelle du Forum économique mondial sur le thème du "dynamisme résilient", Geopolitis décrypte les possibilités offertes par ce concept très tendance.
L'invité: Robert Greenhill, directeur exécutif du Forum économique mondial.
La résilience décrit un phénomène physique qui a été conceptualisé et s’applique aujourd’hui à de nombreux domaines. Découvrez ci-dessous quelques exemples. Voir l'infographie
Robert Greenhill est directeur général et directeur commercial du Forum économique mondial depuis 2008. Il a combiné une carrière de cadre dans le commerce international avec un engagement permanent pour ordre public international et un intérêt marqué pour les enjeux mondiaux.
Monsieur Greenhill a commencé sa carrière chez McKinsey & Company. En 1995, il rejoint Bombardier Inc, leader canadien de l'aérospatiale et constructeur de transports par rail. Il devient président et chef de l'exploitation de Bombardier International en 2000. En 2005, il est nommé président de l'Agence canadienne de développement international (ACDI), chef de file canadien en la matière et organisation d’assistance humanitaire.
En 2006, le Secrétaire général Kofi Annan nomme Robert Greenhill au Panel de haut niveau sur la cohérence des systèmes.
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