Le contexte
L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) comprend 56 Etats et gouvernements membres et 14 Etats observateurs répartis sur tous les continents. Cette carte vous propose des infos sur chacun des Etats membres de l'OIF.
Le reportage
Que dit-on de la Francophonie sur le web ? Beaucoup de choses, si on en croit les sites de partage de vidéos sur lesquels sont postées des milliers de séquences qui traitent de plus ou moins près et avec plus ou moins de pertinence de la Francophonie. Qu’elles émanent d’organes officiels, d’associations ou de particuliers, ces vidéos témoignent aussi bien de la diversité francophone à travers le monde que de l’idée que l’on s’en fait.
En plus...
L'invité
L'éditorial
Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, deux écrivains qui, par leur emploi de la langue française, ont affirmé sa valeur hors de France et défendu la notion de négritude. Une position à la fois esthétique, culturelle et politique qui trouva un large écho aussi bien parmi les intellectuels français que dans les nations noires hors de la zone francophone. Interview en archives précédés par un reportage sur la conférence de Niamey qui donna naissance à la francophonie institutionnelle.
Naissance d'une institution
Au Niger, à Niamey, en mars 1970, la francophonie a trouvé sa forme concrète, par la création de l'agence pour la francophonie. Le 20 mars, les représentants de 21 Etats et gouvernements signèrent la Convention portant sur la création de l'Agence de coopération culturelle et technique fondée autour du partage d'une langue commune, le français.
Ouverture de la conférence de Niamey au Niger. (INA 2 min 15 sec)
Le président Senghor
En janvier 1963, l'équipe de "Continents sans visa" est au Sénégal. Le pays est confronté aux changements imposés par son président, Léopold Sédar Senghor, qui tente d'ouvrir la voie à une nouvelle pratique du socialisme, adapté à la tradition de l'Afrique noire. En 1951, le parti qu’il créa, le Bloc démocratique sénégalais (BDS) remporta les élections législatives. Léopold Senghor fut élu à la présidence en 1960 et réélu à quatre reprises.
Léopold Senghor défend la voie d’une nouvelle pratique du socialisme. (RTS 2 min 46 sec)
Littérature et politique
En septembre 1963, le magazine littéraire "Préfaces" de la TSR se livre à une double interview d’Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor. Bien que de sensibilité politique différente, les deux hommes se sont engagés, l’un apparenté au parti communiste -Aimé Césaire prendra ses distances avec le PC en 1956- l’autre devenant président de la République du Sénégal. Ils s’expriment ici sur les raisons de leur combat politique et sur les influences à l’origine de leur œuvre.
Deux géants de la négritude : Aimé Césaire et Léopold Senghor. (RTS 16 min 21 sec)
La rencontre avec de Gaulle
Le 23 juillet 1965, Léopold Sédar Senghor rencontre Charles de Gaulle à l’Elysée. Dans ce document, le président sénégalais livre aux journalistes ses impressions après son entretien. La question de l’Afrique francophone a notamment été abordée. Senghor a toujours considéré que c’est lors de la Conférence de Brazzaville en 1944 que le Général de Gaulle lança véritablement la perspective de la francophonie.
Visite de Léopold Sédar Senghor à l’Elysée, en juillet 1965. (INA 2 min 21 sec)
Aimé Césaire et la Martinique
Juin 1979, Aimé Césaire est l’invité Claude Torracinta dans l’émission "Destins" de la TSR. Dans ce large extrait, il revient sur la question du lien entre la langue et la politique, particulièrement vif pour lui. Descendant d’anciens esclaves, il puisa dans le surréalisme et dans la lutte politique les éléments nécessaires à l’expression de son besoin d’affranchissement et de justice.
Aimé Césaire, le besoin de l’affranchissement par la langue et la politique. (RTS 44 min 12 sec)