Baisse des rentes du 2ème pilier : l'inquiétude des Suisses pour leur retraite
Après l’AVS en 1948, le 2ème pilier a été introduit en Suisse en 1985. Sa fortune dépasse aujourd’hui les 1000 milliards de francs suisses, mais les rentes promises aux futurs retraités s’annoncent partout à la baisse. Des explications dans cette émission.
Alors que les cotisations à l’AVS (1er pilier) sont reversées directement sous forme de rentes aux retraités actuels, la prévoyance professionnelle (2ème pilier) constitue un capital individuel qui complète les prestations de l’AVS au moment de la retraite.
Le taux de conversion, le pourcentage qui permet de convertir l'avoir de vieillesse en une rente de retraite annuelle, est actuellement de 6,8% pour la part obligatoire du 2ème pilier. Dans son projet de réforme du 2ème pilier, le Conseil fédéral prévoit de baisser ce taux. Est-ce que cela veut dire que les rentes vont baisser ? Linda Bourget en parle avec Stéphane Rossini, directeur de l’Office fédéral des assurances sociales.
Le 2ème pilier, associé à l’AVS, est censé assurer 60% du dernier salaire et garantir la qualité de vie des assurés. C’est ce que promettait le Conseil fédéral il y a 50 ans. Mais est-ce aujourd’hui toujours le cas ? Analyse de la situation.
Certains retraités préfèrent l’option d’un retrait puis d’un placement d’une partie ou de l’entier de leur capital. Mais, là aussi, il peut y avoir de mauvaises surprises. ABE a recueilli les témoignages de plusieurs retraités.
Mais que peut-on faire concrètement avant sa retraite pour améliorer son 2ème pilier ? Et à quel âge est-il conseillé de commencer à cotiser pour un 3ème pilier ? Linda Bourget en discute avec Roland Bron, directeur VZ pour la Suisse romande.
Certains jeunes ont un peu de peine à se sentir concernés quand ils pensent à leur retraite. La chronique humoristique de Benjamin Décosterd.