Tatouage : un acte pas si banal
Il suffit de passer quelques minutes sur une plage pour constater à quel point les tatouages sont devenus fréquents. L’époque où l’église les interdisait et où ils étaient réservés aux rebelles et aux marginaux est révolue. Aujourd’hui, à tous les âges et dans tous les milieux on est tatoué. Passer sous l’aiguille est même devenu tellement courant que certains se tatouent carrément eux-mêmes, sans la moindre formation préalable. Avec les risques sanitaires qu’il comporte, l’acte de se tatouer n’est pourtant pas anodin. Et attention : lorsqu’on n’aime pas ou plus son tatouage, se faire détatouer exige du temps et coûte très cher.
Notre reportage montre que la pratique de l’auto-tatouage se développe, est-ce inquiétant ? Aujourd’hui, tout le monde peut ouvrir un studio de tatouage. Les exigences et les contrôles des autorités sont-ils suffisants ? Il n’y a pas de formation reconnue, institutionnalisée au niveau Suisse. Dans quel sens cela devrait-il évoluer à ce niveau-là ?
Linda Bourget en parle avec Philippe Mülhauser, secrétaire romand de l’Association Suisse de Tatoueurs Professionnels (ASTP).