![A bon entendeur - Inflation: les Suisses frappés par la hausse des prix. [RTS]](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==)
La hausse des prix des matières premières et ses conséquences
Depuis quelque mois, le prix du gaz a pris l’ascenseur dans notre pays. Une hausse qui s’est encore fortement accentuée dernièrement et qui frappe directement de nombreux ménages qui l’utilisent pour se chauffer. Mais la hausse du prix des hydrocarbures impacte également toute l’économie suisse. L’agriculture et le tourisme sont déjà frappés, et finalement c’est notre portemonnaie à tous qui est concerné.
La chambre fribourgeoise d’agriculture réclame 6 à 10 % d’augmentation des prix payés au producteur, le consommateur devra-t-il passer à la caisse ? Pour quels produits est-ce le plus compliqué de répercuter les augmentations des coûts de production ? Linda Bourget en parle avec Frédéric Ménétrey, Directeur de la Chambre fribourgeoise d’agriculture.
L’augmentation des prix de l’essence pose un problème important à de nombreux consommateurs qui utilisent leur véhicule régulièrement. Reportage au pied de la pompe dans une station-service de Suisse romande.
Outre le tarif des carburants, l’alimentation, le logement, l’énergie ou les transports, tout augmente. Pour la Suisse, comme pour les pays qui l’entourent, c’est le retour de l’inflation. Dans notre pays, cette inflation est moins marquée pour le secteur de l’alimentation, entre autres en raison du franc fort qui permet d’acheter des produits alimentaires à des prix plus bas à l’étranger. ABE vous explique les origines du phénomène actuel.
Les prix des matériaux, comme l’acier, le bois et certains isolants, prennent l’ascenseur en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la situation en Ukraine. Ces augmentations entraînent des répercussions sur les coûts de construction des logements.
Les syndicats brandissent le spectre d’une baisse de pouvoir d’achat de 3300.- CHF par an pour les familles dès 2023 en raison de l’inflation et de l’augmentation annoncée des primes maladies. Par conséquent, ils réclament une hausse des salaires généralisée de 3 %, où cet argent va-t-il être trouvé ? Et pourquoi ne pas se concentrer sur les plus bas revenus qui sont le plus fortement touchés par l’inflation ? Linda Bourget en discute avec Pierre-Yves Maillard, Président de l’Union Syndicale Suisse.