Cultiver son jardin sans pesticides
Herbicides, fongicides et autres pesticides… chaque année, quelques 220 tonnes de produits phytosanitaires de synthèse finissent dans les jardins familiaux ou privés de Suisse. Cela représente 10% de tous les pesticides vendus chaque année dans notre pays. Ces jardins sont également souvent trop riches en éléments nutritifs à cause d’une surutilisation d’engrais. Certains professionnels conseillent de limiter l’usage de ces produits pour préserver les micro-organismes du sol, mais aussi pour éviter la pollution des nappes phréatiques. Pour diminuer les risques, l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), a décidé de ne plus autoriser l’accès aux produits phytosanitaires destinés aux professionnels dans les jardineries ouvertes au public. Malgré l’entrée en vigueur de cette interdiction en janvier 2021, l’équipe d’ABE a pu se procurer facilement certains de ces produits dans 7 commerces. Comment expliquer cela ? Notre enquête.
Depuis le mois de décembre 2020, il est de plus interdit d’utiliser des biocides sur les terrasses, sur les toits ou sur les chemins ; afin de préserver les eaux dans lesquelles ces produits ruissellent. Mais il est tout à fait possible de soigner son potager en se passant de chimie. Reportage.
Les mélanges de fleurs sauvages ont la cote. On les sème dans les parcs ou les jardins au nom de la biodiversité. Mais ces mélanges sont-ils réellement bons pour les abeilles, les papillons ou les oiseaux ? Nos collègues de Kassensturz ont testé 12 produits sur plus d’une année. Verdict.