A lausanne, l'association "Les incoyables comestibles" qui transforme des zones urbaines en potagers, compte environ 200 sympathisants. [RTS/Capture d'écran]

Sous les pavés, des légumes!

L'émission du 12 août 2014

Transformer les villes en potagers gratuits, ça devient très tendance! Cette semaine, ABE vous emmène dans le nord de l’Angleterre où est née l’idée des  "incroyables comestibles", une manière de conjurer la crise et la misère. Là-bas, même la police locale encourage la culture potagère! Une idée qui s’installe aussi gentiment en Suisse Romande.

Des légumes à la portée de tous

L'idée nous vient d'Angleterre, plus précisément de Todmorden. Cette petite ville industrielle, frappée par la crise, a vu son nombre d'habitants fondre de moitié. C'est dans cette situation difficile qu'a germé l'idée de produire de la nourriture dans les espaces publics. Les pelouses ont été transformées en potagers.

Marie Clear, co-fondatrice des "incroyables comestibles". [RTS]Les "incredible edibles" étaient nés. Ce sont ensuite des bacs de légumes et d'herbes aromatiques qui ont poussé un peu partout en ville, jusqu'à l'entrée du poste de police. Tout le monde en prend soin et tout le monde peut venir s'y servir.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Le mouvement citoyen anglais se fait rapidement connaître. Aujourd'hui, la ville de Lausanne est séduite par cette forme de jardinage urbain. Sous l'impulsion de Fabienne Arnaud, un collectif s'est créé pour appliquer la recette anglaise.
Avec l'aide de la ville, le nombre de bacs de jardinage se sont multipliés. Quinze quartiers possèdent désormais leurs jardins communautaires, des écoles aussi.  Une belle réussite pour ce mouvement vaudois qui n'a que deux ans.

Des potagers en ville et sur votre balcon: entretien avec Natacha Litzistorf, directrice d’Equiterre

Le lagunage: séquence aux Jardins du Nant

Complément d'enquête: Faut-il changer sa vieille voiture pour protéger l'environnement?

La question est délicate. Et avec un parc automobile de 4.3 mio de véhicules, les Suisses doivent se la poser : faut-il changer régulièrement de voiture pour préserver l'environnement? Une voiture récente pollue généralement moins qu'un modèle ancien. Mais n’oublions pas l'énergie grise, celle utilisée pour produire la voiture.

Ni l'énergie nécessaire  pour recycler notre vieux tacot que l'on va alors abandonner. D’additions en soustractions, ABE fournit la réponse: il faut garder sa voiture au moins 3 ans, en acheter une neuve seulement si de réelles avancées technologiques ont été faites, comme une consommation d’essence largement plus basse. Et si possible, opter pour des voitures plus petites et plus légères.

Bonus de l'émission

Les potagers urbains modifient les comportements des consommateurs

Selon Natacha Litzistorf, Directrice Equiterre, les potagers urbains redonnent de la valeur aux produits locaux et de saison. Les consommateurs auront tendance à se tourner vers ce type de produit, même dans une grande surface à l'offre pléthorique. Bonus web du 12.08

Des légumes à la portée de tous

L'idée nous vient d'Angleterre, plus précisément de Todmorden. C'est dans cette ville sinistrée qu'a germé l'idée de produire de la nourriture dans les espaces publics. Les pelouses ont été transformées en potagers.

Des légumes à la portée de tous [RTS]

Des potagers en ville et sur votre balcon: entretien avec Natacha Litzistorf, directrice d'Equiterre

Des potagers en ville et sur votre balcon: entretien avec Natacha Litzistorf, directrice d'Equiterre [RTS]

Complément d'enquête: Faut-il changer sa vieille voiture pour protéger l'environnement?

Une voiture récente pollue généralement moins qu'un modèle ancien. Mais n'oublions pas l'énergie grise, celle utilisée pour produire la voiture.

Complément d'enquête: Faut-il changer sa vieille voiture pour protéger l'environnement? [RTS]