Nutri-Score : le petit logo qui monte. [RTS]

Nutri-Score : le petit logo qui monte

L'émission du 10 mai 2022

C’est le rêve de tout consommateur averti : évaluer, au premier coup d’œil, la qualité nutritionnelle d’un produit. C’est justement le rôle du Nutri-score, ce logo formé de lettres et de couleurs, qui va du «A» vert au «E» rouge.. Lancé en France en 2017, le Nutri-Score a rapidement conquis les étiquettes des supermarchés. Soutenu par les associations de consommateurs, il est aussi farouchement combattu depuis des années par les lobbys de l’alimentation industrielle. Comment fonctionne le Nutri-Score ? Que se cache-t-il derrière les petites lettres colorées ? Comment utiliser intelligemment cet instrument ? Quelles sont ses limites ? Enquête et décryptage du petit logo qui monte.

Mieux manger grâce au Nutri-Score ?

Le Nutri-Score, le système d’étiquetage volontaire est aujourd’hui recommandé en France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg… et en Suisse, où il commence timidement à habiller les étiquettes. En 2019, après s’y être longtemps opposé, même le géant Nestlé a fini par l’adopter.
Mais comment fonctionne le Nutri-Score ? Que se cache-t-il derrière les petites lettres colorées ? Comment utiliser intelligemment cet instrument et quelles sont ses limites ? Des réponses dans cette émission.
Est-ce que des produits ultra-transformés qui portent le Nutri-Score A sont vraiment sains ? Ce logo n’est-ce pas simplement un bon outil marketing ? Et dans quelle mesure le Nutri-Score doit-il, ou non, être amélioré ?
Linda Bourget en parle avec Sophie Michaud-Gigon, secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs (FRC).
L’Italie est vent debout contre le Nutri-Score. Au royaume du régime méditerranéen estiment que cette étiquette est trop simpliste pour le consommateur et risque de faire disparaître des plats et des produits emblématiques de la tradition gastronomique du pays, comme les pâtes à la carbonara ou le pecorino romano. Pour convaincre le reste de l’Europe, l’Italie a inventé un autre système d’étiquetage : le Nutrinform. Reportage de notre correspondante à Rome.
N’est-ce pas une faille du Nutri-Score quand des produits industriels déclassent des produits du terroir ? Suite de l’entretien avec Sophie Michaud-Gigon.
Ce débat existe aussi en Suisse, notamment pour des produits tels que le Gruyère. L’interprofession du Gruyère n’est en effet pas favorable à l’adoption du Nutri-Score sur les étiquettes de ce fromage. Linda Bourget en discute avec Philippe Bardet, directeur de l’interprofession du Gruyère.

Mieux manger grâce au Nutri-Score ? [RTS]

Test de vélos électriques rapides

En collaboration avec Kassensturz, le TCS et le Velojournal, ABE a testé 9 vélos électriques rapides parmi les plus vendus.

A noter :
- Les vélos coûtent entre 4700.- CHF et 8000 .- CHF. Ils sont tous équipés d'un garde-boue, d'un porte-bagage, d'une béquille et d'un éclairage. Sept disposent d'un moteur central et deux d'un moteur arrière.

Les experts ont évalué:  la puissance du système d'entraînement du moteur, la durée de vie de la batterie, la qualité des composants, si les vélos sont agréables à conduire, leur facilité d'utilisation, le fonctionnement des freins et la puissance de l'éclairage.

Déroulement du test:
Tous les vélos ont été soumis:
- à un test global avec 8 participants.
- à une analyse technique sur le banc d'entraînement de la Haute école de Lucerne.
- à une évaluation qualitative des composants installés.

 

Voici les résultats du test:

Test de vélos électriques rapides. [RTS]
Commentaire du fabricant du vélo Klever:
"Le moteur arrière déploie ses capacités avant tout sur des terrains plats. Pour des distances plus longues, des montées plus raides, le moteur arrière est moins approprié."

Test de vélos électriques rapides. [RTS]
Test de vélos électriques rapides. [RTS]

Actu conso

Cette semaine :
• La plateforme de réservation Booking estampille « voyage durable » des établissements qui mettent en avant des pratiques écologiques, comme l’abandon des pailles et des bouteilles en plastique jetable, l’installation de douches et de toilettes économes en eau, ou la réutilisation des serviettes de toilette.
• L’huile de tournesol se fait rare à cause de la guerre en Ukraine. Par conséquent, certains fabricants ont dû modifier leurs recettes. Les consommateurs suisses devant légalement en être informés, les autorités fédérales planchent sur une solution qui permettrait de signaler les modifications dans la composition d’un produit sans réimprimer les étiquettes.
• Retour sur l’enquête de la FRC publiée en mars 2021, qui dénonçait les stratégies marketing des distributeurs pour vendre Des fraises importées bien avant la saison en Suisse. Un an après, les distributeurs ont-ils tenu leurs engagements ?
• Le Dafalgan, médicament contre les douleurs et la fièvre à base de paracétamol, a connu une rupture de stock généralisée. En voici les raisons.