Mieux manger grâce au Nutri-Score ?
Le Nutri-Score, le système d’étiquetage volontaire est aujourd’hui recommandé en France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg… et en Suisse, où il commence timidement à habiller les étiquettes. En 2019, après s’y être longtemps opposé, même le géant Nestlé a fini par l’adopter.
Mais comment fonctionne le Nutri-Score ? Que se cache-t-il derrière les petites lettres colorées ? Comment utiliser intelligemment cet instrument et quelles sont ses limites ? Des réponses dans cette émission.
Est-ce que des produits ultra-transformés qui portent le Nutri-Score A sont vraiment sains ? Ce logo n’est-ce pas simplement un bon outil marketing ? Et dans quelle mesure le Nutri-Score doit-il, ou non, être amélioré ?
Linda Bourget en parle avec Sophie Michaud-Gigon, secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs (FRC).
L’Italie est vent debout contre le Nutri-Score. Au royaume du régime méditerranéen estiment que cette étiquette est trop simpliste pour le consommateur et risque de faire disparaître des plats et des produits emblématiques de la tradition gastronomique du pays, comme les pâtes à la carbonara ou le pecorino romano. Pour convaincre le reste de l’Europe, l’Italie a inventé un autre système d’étiquetage : le Nutrinform. Reportage de notre correspondante à Rome.
N’est-ce pas une faille du Nutri-Score quand des produits industriels déclassent des produits du terroir ? Suite de l’entretien avec Sophie Michaud-Gigon.
Ce débat existe aussi en Suisse, notamment pour des produits tels que le Gruyère. L’interprofession du Gruyère n’est en effet pas favorable à l’adoption du Nutri-Score sur les étiquettes de ce fromage. Linda Bourget en discute avec Philippe Bardet, directeur de l’interprofession du Gruyère.