Les vêtements de seconde main, c’est chic et tendance
Le marché des vêtements de seconde main a le vent en poupe. Une étude l’estime aujourd’hui à plusieurs dizaines de milliards de dollars et voit même ce chiffre doubler ces cinq prochaines années.
Les petites enseignes se multiplient. Il y en a pour tous les budgets : des magasins à vocation caritative dans une gamme de prix très bas, aux boutiques qui privilégient les produits de luxe, en passant par celles qui ne proposent que des vêtements vintages chinés avec soin pour des prix qui restent abordables. La seconde main se développe même dans les grandes surfaces.
En plus de l’opportunité de se vêtir à moindre coût, c’est la dimension écologique qui séduit les clientes et les clients de ces boutiques.
A quelles conditions est-il possible de revendre les vieux vêtements qui dorment dans nos armoires ? ABE a fait la tournée d’une série de dépôts-vente, à Genève et à Lausanne, pour voir combien peut rapporter un vêtement de deuxième main. Résultat : cela vaut la peine de comparer les offres.
Mais est-ce que s’habiller d’occasion constitue vraiment une démarche écologique ? A côté de la friperie qui s’alimente en habits locaux, il existe une industrie de la seconde main globalisée qui brasse des tonnes de vêtements et des montagnes d’argent. Reportage dans le nord de la France, près de Rouen, dans les gigantesques entrepôts d’un fournisseur d’habits d’occasion.
Dans ce reportage, on est loin de l’image de la deuxième main écologique et de proximité, est-ce que vous travaillez avec ce genre de fournisseurs ? Quelle est la spécificité du marché digital de la deuxième main par rapport à l’offre des boutiques ? Et comment expliquer pourquoi le marché des vêtements d’occasion fonctionne aussi bien en ligne ? Linda Bourget en parle avec Charlotte Henry, fondatrice de l’application Teorem, plateforme suisse de vente en ligne de vêtements d’occasion.
En France, le marché de la seconde main ne se cantonne plus aux petites enseignes et à la vente en ligne, il a déjà intégré les rayons de grandes surfaces de prestige. Reportage à Paris. En Suisse romande, seul le groupe Manor propose des espaces consacrés au marché de l’occasion. Aucune des enseignes contactées par ABE n’a prévu de se lancer sur ce marché.