Viande suisse : la jungle des labels
La loi suisse a mis en place un certain nombre d’exigences pour garantir le bien-être des animaux destinés à la boucherie. Des règles qui sont en général bien respectées dans les fermes suisses. Dans notre pays, les labels qui offrent des garanties supplémentaires se multiplient. Les paysans affiliés à la grande organisation IP Suisse ou à Vache mère Suisse se sont par exemple en plus engagés dans une agriculture durable. Sur les étals, une viande labellisée Natura-Beef est certifiée issue de bœufs d’élevages allaitants qui bénéficient de sorties quotidiennes. Mais pour le consommateur il est parfois difficile de s’y retrouver entre les vrais labels qui donnent des garanties et des inscriptions sur les emballages qui relèvent davantage du marketing.
En Allemagne, la grande distribution se livre depuis des décennies à une guerre commerciale sans merci pour attirer le consommateur avec une viande bon marché. Mais cette marchandise bradée et de mauvaise qualité coûte en réalité très cher à l’environnement, au bien-être des animaux et aux travailleurs de la filière. Face à cette situation, les Allemands sont de plus en plus nombreux à réduire leur consommation de viande industrielle et le ministère de l’agriculture envisage d’interdire la publicité pour ce type de viande. Reportage.
Linda Bourget a invité Marlyne Sahakian, professeure de sociologie à l’Université de Genève, pour parler de notre rapport très émotionnel à la viande.
Comment choisir et cuire une bonne entrecôte ? Explications et démonstration avec deux spécialistes. ABE vous propose aussi une dégustation de 6 entrecôtes achetées sous vide dans des commerces de Suisse romande. Une constatation : le prix n’est pas une garantie de qualité.