Addictions aux jeux d'argent Accoucher sans violences

L'émission du 26 septembre 2018

Addictions aux jeux d'argent en ligne

Les addictions aux jeux d’argent et de hasard en ligne ont explosé ces 5 dernières années. Boris est addict au jeu et il a accumulé plus de 250 milles francs de dette à cause de son addiction aux machines à sous en ligne. La prévention tente d’informer et de prévenir les problèmes de jeux, mais elle peine à se faire entendre et à obtenir des ressources.

Addictions aux jeux d'argent [RTS]

Loto, poker, PMU, paris sportifs… Boris (prénom d’emprunt) a joué à quasiment tous les jeux d’argent disponibles sur le marché. Mais depuis l'arrivée du smartphone, c’est le casino en ligne auquel il joue le plus. Il a accumulé plus de 250 milles francs de dettes à cause de son addiction aux machines à sous en ligne ! "Il y a des milliers de jeux, donc on change de machine et on continue, on clique et on clique. Ça déclenche quelque chose, on a envie, il faut qu’on retourne…", relève ce dernier.

Cette addiction comportementale encore mal connue agit dans le cerveau comme les drogues. Que se passe-t-il dans le cerveau d’un joueur ? Comment traiter ce mal ? Et que fait-on en Suisse pour prévenir cette addiction qui relève d’un véritable problème de santé publique ? Experts et témoins croisent leurs voix sur cette thématique.


Un reportage de Quentin Bohlen et Bernard Novet

Bonus de l'émission

Faire replonger les joueurs addictes aux jeux en ligne

Lorsque Boris était en plein dans son addiction aux jeux d’argent en ligne, il lui arrivait de se faire relancer par certains opérateurs de jeux étrangers. Ils sont même venus jusqu’en Suisse pour le rencontrer. Une pratique courante qui rappelle celui des deals de rue, où le dealer relance ses bons clients.

Accoucher sans violences

Mettre son enfant au monde à l’hôpital est présenté comme la solution la plus sûre, et pourtant une femme sur trois se dit traumatisée au lendemain de son accouchement. Aujourd’hui, les femmes osent prendre la parole et revendiquent la maîtrise de ce moment inoubliable.

Accoucher sans violences [RTS]

Elles s’appellent Aline, Gloria et Céline et ont toutes en commun, pour des raisons diverses, un accouchement difficile qui continue de les hanter. Alors que dans les maternités, les plaintes et les demandes de médiation se multiplient, Martin Winckler, médecin, écrivain et éthicien, dénonce un certain mépris médical particulièrement fort à l’égard des femmes…


Dans l’urgence des soins, les professionnels sous-estiment parfois l’impact de leurs mots et de leurs gestes. Mais quels sont les autres facteurs qui peuvent générer un traumatisme ? Comment les milieux hospitaliers traitent-ils ce problème ? Réponses au gré des explications de spécialistes des HUG et du CHUV. Réduire au minimum le nombre d’interlocuteurs dans le parcours hospitalier d’une femme enceinte est une piste explorée dans la maternité genevoise.


Un reportage de Lison Méric et Catherine Gerber

Le Conseil en périnatalité PROFA (Vaud): cultiver le plaisir d’avoir un enfant

Dès le début de la grossesse, un entretien personnalisé avec la sage-femme conseillère PROFA offre un espace d’écoute pour tout aborder sur la grossesse, les changements physiques et émotionnels, l’accouchement, le retour à domicile, le couple, la paternité, les ressources à disposition, etc. La sage-femme vous accompagne et fait le lien avec l’équipe de la maternité régionale et vous oriente, au besoin, vers l’assistant.e social.e en périnatalité (maternité et travail,  assurances, allocations, filiation, etc.). Elle vous informe et travaille avec le réseau de professionnels (médecins, sages-femmes, psychologues, psychiatres, pédo-psychaitres, …).

Le Conseil en périnatalité de la Fondation PROFA (Vaud) est à disposition gratuitement. Il s'adresse à tous les futurs parents et parents, seuls ou en couple (familles traditionnelles, recomposées, monoparentales et Arc-en-ciel).

Contact : PROFA (pour le canton de Vaud)

Autres cantons : informations disponibles sur Santé-Sexuelle.ch

Bonus de l'émission

Traumatisme en salle d'accouchement: un désaveu pour les soignants?

Selon Martin Winckler, médecin et écrivain, "en médecine, le point de référence n'est pas l'intention du soignant, mais la manière dont le patient ressent ce qu'on lui fait". C'est la différence entre cette intention et ce ressenti qui est généralement à l'origine du sentiment de maltraitance des patients.


Des femmes dépossédées de leur accouchement

Certaines femmes se sentent ignorées en salle d'accouchement. Les soignants prennent toutes les décisions sans obtenir au préalable le consentement de la future maman. Une situation dénoncée par Martin Winckler, médecin et écrivain, qui dénonce les dégâts psychologiques infligés aux femmes avec ce mode de fonctionnement.