- Boire du lait, c'est bon pour la santé ou pas ? - Santé des réfugiés : pourquoi s'en occuper ?

L'émission du 28 septembre 2016

Le Lait: stop ou encore?

Depuis 10’000 ans, les pays à tradition d’élevage boivent du lait et consomment ses produits fermentés, yoghourts et fromages. Mais, avec l’industrialisation et l’évolution de la société, cet aliment de base, véritable mythe helvétique, est remis en cause. Intolérance, allergies, diabète, ostéoporose, voire même risques de cancer, le tableau s’assombrit. 36.9° pousse la porte de l’étable.

2016. 36,9°: Le lait [RTS/CAPTURE D'ECRAN]
La consommation du lait baisse en Suisse et en Europe, entraînant la disparition de dizaines d’exploitations, chaque année, dans notre pays. Le lait artisanal fait dès lors place à de grosses productions industrielles, plus rentables. Mais boire du lait, est-ce bon pour la santé ou pas ? Et de quel lait parle-t-on ? Pour quels effets ? La réponse est complexe comme en témoigne ce reportage qui met en lumière ce qui repose sur des mythes et des croyances et sur ce qui relève de la science.
Un reportage de Bernard Novet

Santé des réfugiés: pourquoi s’en occuper?

Fin 2015, une personne sur 122 a été forcée de quitter son foyer dans le monde. Conséquence de cette conjoncture exceptionnelle: 1,4 million de personnes ont déposé une demande d’asile en Europe. 3% de ces demandes concernent la Suisse. En provenance principalement de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’Erythrée, nombre de ces personnes sont aujourd’hui, chez nous et attendent d’être fixées sur leur sort. Les expériences traumatisantes vécues dans leurs pays, l’exode, l’attente, l’isolement, le spectre de l’expulsion... autant de facteurs concourant à la détresse psychologique des réfugiés, diagnostic principal auquel est confronté le corps médical, en Suisse romande…

2016. 36,9°: Santé migrants [RTS/CAPTURE D'ECRAN]
Outre des réponses médicales données aux maux dont souffrent les réfugiés, il y a les élans de solidarité dont font preuve des Romands généreux. En témoignent Armand et Muriel Arapian, à Bevaix (Neuchâtel), qui ouvrent leur cœur et leurs portes à de jeunes Afghans. L’un d’eux raconte : « cette famille nous a mis à disposition un endroit où l’on peut rester. C’est une aide immense. Sans cet aide, nous n’aurions jamais supporté de rester dans l’abri ».

Un reportage poignant de Muriel Reichenbach et Sophie Gabus