- Violence conjugale : dans la tête du cogneur - Urgences pédiatriques : histoire d'un diagnostic manqué

L'émission du 5 juin 2013

Violence conjugale: dans la tête du cogneur

Que se passe-t-il dans la tête d'une personne qui bat son conjoint? Quels sont les mécanismes de la violence conjugale? Peut-on se soigner et si oui, comment?

En Suisse, la violence conjugale tue deux personnes chaque mois. [RTS]

En Suisse,  la violence conjugale tue deux personnes chaque mois. S’il est difficile pour les victimes de parler de ce qu’elles subissent, les auteurs parlent encore plus rarement. "36.9°" est parti à la rencontre de ceux qui un jour ont fait basculer leur couple dans les insultes, les coups, voire des faits encore plus graves.

Comment sortir de la spirale de la violence? [RTS]Deux hommes, un couple et une jeune femme ont accepté de témoigner de cette violence cachée qui se déroule loin des regards, dans le secret du foyer familial. Parmi eux, Frédéric Matwies, auteur du livre "Il y avait un monstre en moi". Cet ex-mari violent a battu sa femme pendant plus de 10 ans et failli la tuer d’un coup de couteau. La thérapie qu’il a suivie lui a permis de sortir de la spirale de la violence.

Un reportage de Magali Rochat et Sophie Gabus.

  • Où trouver de l'aide:

    A Genève :


    Association Face à face, pour les femmes et les ados auteurs de violence conjugales

    Rue Voltaire 16

    1201 Genève, +41 78 811 91 17

    Le site de Face à face



    Association Vires, pour les hommes auteurs de violence conjugale

    Avenue Ernest-Pictet 10

    1203 Geneva,+41 22 328 44 33

    Le site de Vires



    Office protestant de consultations conjugales et familiales

    Rue de la Madeleine, 10

    1204 Genève, +41 22 311 82 11

    Le site de l'OPCCF



    A Lausanne :


    ViFa, Av. Vinet 19-19 bis

    1004 Lausanne. Tel: 021 644 20 45

    Le site de ViFa



    A Fribourg:


    Ex-pression, pour les hommes et les femmes auteurs de violence conjugale

    Route de la Vignettaz 48
    1700 Fribourg, 0848 08 08 08



    A Neuchâtel :


    Service pour auteurs de violence conjugale (SAVC), pour les hommes et les femmes auteurs de violence conjugale

    Collège 11

    2300 La Chaux-de-fonds, +41 32 886 80 08

    Le site du SAVC



    Association B.A.S.T.A.

    CP 16 45

    2011 Neuchâtel, +41 32 863 30 60

    Contacter l'Association B.A.S.T.A



    En Valais :


    FA-SA-Vi Famille sans violence

    CP 426, Rue de l’Hôtel-de-Ville 14

    1920 Martigny, +41 785 21 27

    Le site de FA-SA-VI

Urgences pédiatriques: histoire d'un diagnostic manqué

Y a-t-il trop de services d'urgences pédiatriques en Suisse pour assurer une médecine de qualité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7? La question se pose de manière cruelle quand des bébés meurent à l'hôpital alors qu'ils auraient pu être sauvés. Témoignage poignant d’une maman.

La pénurie de médecins s’aggrave et met en crise de nombreux secteurs, en particulier les urgences pédiatriques. [RTS]

Un bébé qui arrive aux urgences pédiatriques d’un hôpital périphérique, un diagnostic manqué et des parents qu’on n’écoute pas. C’est le scénario catastrophe qui a coûté la vie à Marisa, 11 mois. Les médecins n’ont pas entendu les appels au secours répétés de sa maman et sont passés à côté d’une méningite à pneumocoques . Pourtant ce n’était ni la nuit, ni le week-end et le service d’urgences n’était pas débordé de cas graves.

Des parents qu'on n'écoute pas... [RTS]La pénurie de médecins s’aggrave et met en crise de nombreux secteurs, en particulier les urgences pédiatriques. Les hôpitaux manquent de pédiatres expérimentés, d’accord d’assurer des gardes et des journées interminables mal payées en regard des responsabilités. De nombreux hôpitaux périphériques assurent des urgences généralistes adultes et enfants. Il a fallu une tragédie pour que l’on s’aperçoive qu’il est impossible d’assurer une qualité suffisante partout, toute l’année et à toute heure du jour et de la nuit.


Un  reportage de Isabelle Moncada et Eric Bellot

  • Précisions:

    Nous avons évidemment offert à la direction de l’hôpital de Morges ainsi qu’aux personnes impliquées la possibilité d’exprimer leur point de vue. Comme une procédure judiciaire est en cours, elles ont préféré ne pas prendre la parole dans l’émission.





    Eclairage de l’Ensemble hospitalier de la Côte – Hôpital de Morges




    Nous restons très touchés par la souffrance des parents de Marisa, décédée il y a quatre ans et reconnaissons la faiblesse de notre communication lors de ce drame.





    La mort d'un enfant est inacceptable et douloureuse. Elle ébranle profondément ce qui fonde la confiance de chaque être humain; confiance en la destinée, confiance en soi, confiance en ses semblables, confiance en leurs décisions, confiance dans le sens des mots que l'on peut prononcer ou attendre.





    Le personnel médico-soignant se bat chaque jour avec compétence et humanité pour éviter que la vie ne prenne de tragiques tournures. Il mérite notre confiance et notre respect pour les risques qu’il prend en s'exposant pour soigner au mieux des circonstances. Il ne mérite pas la violence de jugements sans appel.





    Les informations fournies par notre hôpital dans le cadre de la préparation de cette émission permettaient un regard plus humain, plus nuancé et plus juste. Elles n’ont malheureusement pas été prises en compte.





    Une procédure juridique concernant les circonstances du décès de Marisa est en cours. Elle nous impose un devoir de réserve dans notre communication.





    La Direction.