Le message a été martelé: faire du sport est bon pour la tête et pour le cœur. Mais si la sédentarité nuit à notre santé, le sport pratiqué avec excès peut aussi générer des problèmes cardiaques et psychiques graves. Il est ainsi avéré qu’une pratique intensive du sport peut avoir les mêmes effets qu’une drogue dure, d’où une addiction qui relève d’une pathologie appelée "bigorexie".
![Aire d'arrivée du Triathlon de Lausanne [RTS]](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==)
La dépendance au sport représente un terrain d’investigation nouveau pour le corps médical. On constate de plus en plus qu’une pratique sportive intensive peut avoir les mêmes effets qu’une drogue dure.
Ce trouble psychiatrique, qui peut affecter les sportifs d’élite comme les dilettantes, passe souvent longtemps inaperçu, tant notre société valorise les exploits sportifs. Pourtant, on estime aujourd’hui que 10 à 15 % des sportifs souffrent de cette maladie qui peut faire des ravages et perturber gravement l’entourage.
Par ailleurs, des études faites en France ont montré que d’anciens champions présentaient un risque important de tomber dans les toxicomanies une fois qu’ils arrêtaient la compétition et les entraînement soutenus, particulièrement les sportifs qui s’étaient dopés.
Un reportage de Françoise Ducret et Ventura Samarra
Robotique, intelligence artificielle, nanotechnologies, génétique… Ces nouvelles technologies nous promettent de réaliser un vieux fantasme: améliorer l'être humain. Voyage à la recherche de cet homme du futur, un être hybride mi-homme mi-machine, génétiquement modifié. Bref, un homme presque parfait.
Grâce à la comédienne américaine Aimee Mullins , amputée des deux jambes à l'âge d'un an, les prothèses sont sorties du domaine thérapeutique pour faire leur entrée dans la cosmétique. Mannequin pour le couturier Alexander Mc Queen, elle a été admise dans le club très sélect des 50 plus belles femmes du monde.
Le scientifique américain Kevin Warwick, un des plus fervents représentants d’un "humain augmenté", s’est implanté des puces électroniques dans les bras et se définit comme "le premier cyborg volontaire". Les puces sont connectées directement à son propre système nerveux. Son objectif: commander à distance une main robotisée.
Un reportage de Cécile Denjean adapté par Patrick Léger.