Le suivi des grands prématurés
Alors que la Suisse affiche un des taux de naissances prématurées les plus élevés d’Europe, la médecine néonatale connaît des avancées considérables grâce à la technologie. Quel avenir pour ces enfants, parfois à la limite de la viabilité, que notre société peut aujourd'hui mener à l'âge adulte?
Il n'y a pas si longtemps, dans les années 80, on réanimait à tout prix les prématurés, sans penser aux possibles handicaps qui pourraient survenir dans leur développement, tant physique que mental.
Désormais, la médecine néonatale a fait un pas de géant, grâce à la technologie, mais aussi en s'interrogeant sur le suivi à long terme des grands prématurés, nés entre 24 et 32 semaines.
Ces enfants nés trop tôt présentent des risques de séquelles neuro-développementales. Des témoignages poignants de parents, les explications de spécialistes et une immersion au coeur de l'unité de néonatologie du Dr Pfister à Genève nous éclairent sur cette réalité.
Un reportage de Raphaëlle Aellig et Patrick Léger