SLA : Mon corps est une prison
Tout comme ses cousines Alzheimer et Parkinson, la SLA ou "maladie de Charcot" est en augmentation en raison du vieillissement de la population. Elle touche actuellement 800 personnes en Suisse.
Tout comme ses cousines Alzheimer et Parkinson, la SLA ou "maladie de Charcot" est en augmentation en raison du vieillissement de la population. Elle touche actuellement 800 personnes en Suisse.
La SLA est une maladie dégénérative qui touche les motoneurones qui commandent les muscles. L’espérance de vie est de trois à cinq ans. L’évolution de la maladie est imprévisible. Mais ce qui est sûr, c’est que le malade va perdre l’usage de ses membres, sa capacité respiratoire, sa faculté à se nourrir par lui-même, et bien souvent l’usage de la parole. En l’absence d’un traitement efficace, patients, proches et soignants n’ont d’autres choix que d’accepter l’inacceptable.
Découverte du Dracar, lieu d'accueil alternatif à Genève pour les cabossés de la vie.
Loin des grandes institutions psychiatriques isolées à la campagne, le Dracar, son potager et ses poules forment un radeau de verdure au cœur de la ville de Genève. Depuis trois ans, cette petite maison accueille ceux que l’on surnomme "les mauvais patients", des individus réfractaires aux normes, au cadre trop rigide, avec des pathologies parfois lourdes, schizophrénie, bipolarité, dépression, toxicodépendance. Actuellement huit hommes cohabitent au Dracar, avec une liberté presque totale. En favorisant un "aller mieux", l’équipe psychosociale veut avant tout les "renarcissiser", et propose ainsi un autre regard sur la folie, la détresse psychique et sociale.
Pour mieux connaître le travail du fondateur du Dracar à Genève voici deux lectures:
-Miguel Norambuena, "Hébergement d'urgence et animation psychosociale", Ed. L'Harmattan, 1998.
-Miguel Norambuena, "De l'animation psychosociale à la clinique du quotidien", Ed. L'Harmattan, 2010.