Une étude menée conjointement par l'Inspectorat de la pêche du canton de Berne et l'Université de Lausanne montre que les femelles de l'ombre commun souffrent plus que les mâles des températures élevées de l'eau. Ce pourrait être l'une de explications de la raréfaction de cette espèce.Les explication de Manuel Pompini, biologiste au département d'écologie et évolution de l'UNIL.

Toute cette semaine, "CQFD" explore de l’intérieur les sciences forensiques telles qu’elles sont pratiquées sur le terrain en Suisse romande. Analyses des traces, balistique, entomologie, identification judiciaire, médecine légale. Reportage au cœur de la police de sûreté vaudoise.Pour ce deuxième rendez-vous, Bastien Confino s'intéresse aux traces biologiques. Invitée : Marie-Pierre Milon, biologiste à l’identité judiciaire de la police de sûreté du canton de Vaud.

En général, il faut au moins trois semaines pour obtenir les résultats des analyses ADN. C’est moins glamour et plus long que ce que suggère les séries TV. Et puis, dans ces même séries, l'ADN est un superhéros qui permet de condamner les coupables et d'innocenter les innocents. Bref, de faire triompher le bien du mal. Dans la réalité, la méthode n'est pourtant pas infaillible. C'est ce que souligne Catherine Bourgain, chercheuse en génétique humaine et statistiques à l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale. Elle vient de publier au Seuil "ADN superstar ou superflic? Les citoyens face à une molécule envahissante". Un sujet de Stéphane Délétroz