Le Prix de Lausanne est l'un des plus prestigieux du monde de la danse. Des années de travail, d'exercices et de sacrifices pour avoir une chance d'y participer. Des centaines de danseuses et danseurs du monde entier prendront part aux sélections impitoyables et espèrent figurer parmi les 15 finalistes. Du Japon à la Russie, dans les coulisses du Palais de Beaulieu, il y a l'attente d'une consécration ou l'anéantissement de milliers d'heures de travail.
Les caméras de Temps Présent se sont glissées ces derniers jours dans les coulisses de la vingt-cinquième édition du Prix de Lausanne, pour découvrir la face cachée de cette compétition impitoyable.
Les concurrents doivent faire preuve d'un sang-froid permanent lors des épreuves éliminatoires qui tiennent autant de la rencontre sportive ou de la campagne électorale que du spectacle de danse. La performance des jeunes danseurs durant ces quatre jours est en effet primordiale pour la suite de leur carrière. La concurrence est rude, les exigences très élevées, en 25 ans seules dix médailles d'or ont été décernées. Or, l'obtention d'une médaille, d'un prix ou d'une bourse est capitale. Ces récompenses ouvrent les portes des écoles les plus prestigieuses.
Comment se prépare-t-on pour une telle compétition? Temps Présent est allé chercher des exemples aux quatre coins du monde. A Tokyo, Marseille et Moscou, les danseurs sélectionnés répètent sans relâche. La préparation psychologique est l'élément clé qui permettra d'affronter le stress de la compétition, car le trac, l'émotion, les larmes sont souvent de la partie.
A l'heure de la première épreuve éliminatoire, rien n'est encore joué. Le suspense est total. Temps Présent a eu la chance de suivre de très près les quatre candidats français, élèves de Mme Armand à Marseille. Deux d'entre eux, Isabelle et Fabien, ont atteint la grande finale. Leur parcours est exemplaire, leur joie à la mesure de l'événement. Pour ceux qui ne monteront pas sur le podium, cette sélection est souvent cruelle.