Travailler jusqu'au bout de la nuit
En Suisse, plus de 200’000 personnes travaillent de nuit et près d’une personne sur cinq exerce son activité professionnelle après 18h. Temps Présent a suivi quatre salariés de la nuit qui souffrent de problèmes de sommeil. Cette fatigue accumulée finit par perturber leur santé, leur humeur et leur vie privée.
Infirmières, boulangers, chauffeurs de taxi : traditionnellement, ce sont des métiers de la nuit. Aujourd’hui, compétitivité oblige, toute une cohorte de travailleurs se joignent à eux : des hommes d’affaires connectés avec l’Asie à 2 heures du matin, des caissières dans des commerces ouverts au-delà de 20h, des ouvriers dans l’industrie. En Suisse, plus de 200’000 personnes travaillent de nuit et près d’une personne sur 5 exerce son activité professionnelle après 18h.
Or, le travail de nuit a un prix. Bien que mieux rétribué en argent et/ou en jours de congés, il a des effets souvent dramatiques sur la santé et sur la vie privée. « Temps Présent » a suivi quatre salariés de la nuit  (une employée de La Poste, un boulanger, un infirmier et un ouvrier) qui témoignent de leur motivation à vivre à contre-courant de la société. Ils révèlent aussi les conséquences néfastes du travail de nuit sur leur sommeil, leur santé et  leur vie de famille.
Rediffusion le vendredi 5 novembre 2010 à 1h et le lundi 8 novembre 2010 à 15h35 sur TSR2.