Catherine Fattebert à la fenêtre de son appartement à Vevey. [RTS]

Ma gourmandise au naturel - La quête du swing

L'émission du 15 mai 2015

Ma gourmandise au naturel

"Je mange peu mais je goûte souvent", voilà en quelques mots comment Catherine Fattebert qualifie sa gourmandise si singulière. Gourmande heureuse, elle assume son goût immodéré pour les bonnes choses. Curieuse et attirée par de nouvelles saveurs, elle ne cesse de rechercher de nouveaux produits. Inventer, essayer et surtout oser de nouvelles recettes la passionne depuis toujours.

Elle avait 4 ans lorsqu’elle réalisé son premier plat toute seule, des crêpes au sucre. Les racines de sa gourmandise ont pour origine la nature et ses nombreux séjours à la montagne. Née dans une famille d'épicuriens appréciant les bonnes choses, elle goûtait de tout et du tout bon. 

Catherine Fattebert. [RTS]Cuisinière autodidacte elle a appris sur le tas ses petits coups de main qui en font aujourd’hui une cuisinière hors pair. Ses recettes sont goûteuses, amusantes et créatives, tout sauf compliquées… et surtout généreuses.
Le partage est un élément essentiel dans la vie de Catherine, voisins et amis sont invités à déguster ses bons petits plats mijotés avec amour et gourmandise.

Un reportage de Dominique Clément

En plus...

Bonus: les Forney, une famille de maraîchers

Dans les coulisses de ce reportage, Catherine Fattebert a souhaité nous présenter la famille Forney, des maraîchers qui cultivent avec passion et amour légumes et petits fruits.



Son du reportage

La quête du swing

Éternel recommencement que le geste du rameur; la quête du mouvement parfait anime tous ceux qui pratiquent l’aviron. Sport exigeant physiquement, l’aviron se révèle aussi une véritable école de vie où les rameurs apprennent à ne faire qu’un, à se couler dans un même geste pour que le bateau glisse toujours plus vite sur l’eau. Loin de la frime et du bruit, le monde de l’aviron est une manière étroite de communier avec la nature, avec les autres et avec soi-même.

"Les bons rameurs sont d’abord de beaux esprits. L’harmonie d’un équipage, ce n’est pas une question de muscles; les coeurs et les âmes de ses membres doivent aussi ne faire qu’un" écrit Georges Pocock, génial concepteur de bateau et notamment de "huit de pointe", le plus beau compétiteur (chacun n’ayant qu’un seul aviron, bâbord ou tribord).

Le Rhône, un plan d'eau idéal. [RTS]Sport méconnu dans nos contrées, l’aviron est pourtant une formidable école de vie, tant dans le rapport à la nature qu’aux autres équipiers. Exigeant, très technique, rude lorsqu’il faut sortir en plein hiver, l’aviron semble pourtant couler de soi pour ceux qui le pratiquent, peu importe les réveils à 5 ou 6 heures du matin…
Genève a une double carte à jouer pour les rameurs. D’un côté le Rhône où évoluent les compétiteurs dans un milieu naturel étonnant situé en pleine ville, de l’autre, le lac où se retrouvent des rameurs de tous niveaux au gré des vents et le plus possible à l’abri des bateaux à moteur.

Tous dans le même bateau, l’expression n’a jamais été aussi vraie que pour l’aviron. Chaque geste doit être en harmonie avec celui des autres équipiers, tant pour embarquer que pour rechercher le mouvement parfait, ce fameux "swing" où le bateau semble voler sur l’eau, tous dans un même souffle, un même instant d’éternité, le temps d’un coup de rame, un fragment d’éternité.

Un reportage de Raphaëlle Aellig