Il est fou Christophe Meyer. Ou plutôt «Fou» c'était Christophe Meyer. Un groupe de rock des années 90 qui rivalisait avec les plus grands. Mais Christophe Meyer n'a jamais eu la folie des grandeurs. Aussi, après avoir parcouru le monde, le compositeur et interprète est rentré à la maison.
La ballade du fou
Sa maison, c'est le Jura. Un canton «à part», selon lui. En 2004, il consacre un album à sa «terre» et à ceux qui la font tourner. Des chansons pour raconter le verbe, les gens et les brumes sur les pâturages. Rencontrer Christophe Meyer, c'est rencontrer un «pays».
Portrait : La ballade du fou
Il est né en 1967 dans l'Ajoie, «la plus belle région du monde». Jurassien pur sucre, Christophe Meyer est aussi un bourlingueur qui a chatouillé les requins des lagons polynésiens, usé ses semelles sur la Route de la Soie et tutoyé les cimes de l'Himalaya.
Dans les années 90, il connaît avec son groupe de rock «Fou» la gloire et les honneurs des plus grandes scènes du monde, dont celle du Zénith à Paris.
Après «sept années de vaches folles» et «cinq galettes pur beurre», Christophe Meyer pose sa gratte pour s'enrichir de nouvelles expériences. En 2004, il décide de chanter son pays natal et sort un nouvel album, «Jura Zik» auquel s'associent des compatriotes comme le Bel Hubert et le ministre Jean-François Roth. Il entame alors une tournée dans les 83 communes de sa région. Autre enfant du pays, le réalisateur Romain Guélat a rencontré Christophe Meyer dans ce coin de terre qu'il aime tant et qui l'inspire depuis toujours.