Le concierge des jardins - La Suisse d’Emilio

L'émission du 7 septembre 2012

Cultiver son jardin pour conserver un rapport à la nature, travailler de ses mains pour garder aussi les pieds sur terre… les jardins familiaux sont aussi un espace qu’on façonne à son image. Morceaux choisis dans les plantages d’Yverdon. Le deuxième reportage nous invite à pénétrer dans l’univers d’un personnage hors du commun: Emilio, 80 ans, est le seul habitant de son hameau du Val d’Aoste qui porte le nom de notre pays. La Suisse est justement au cœur de l’excursion de la semaine qui nous conduit au sommet du Pilatus.

Le concierge des jardins

Passe-moi les jumellesImmersion dans les jardins populaires d’Yverdon-les Bains sur les traces du gardien des plantages, Philippe Perrenoud. Ce jardinier-paysagiste a travaillé 35 ans dans les plate-bandes de la Ville d’Yverdon. Depuis qu’il est à la retraite, il est devenu le concierge des jardins et veille au bon fonctionnement de 545 parcelles. Rencontres colorées et insolites avec les locataires des plantages entre  nains  de jardins, cabanons,  compostes et arrosoirs.

Un reportage de Béatrice Mohr

 

La Suisse d’Emilio

Passe-moi les jumellesLa vie sur les quatre saisons d'Emilio, 80 ans, dernier habitant du village Suisse à Chamois en Vallée d'Aoste et de son fidèle chat. Emilio habite seul un hameau isolé sans route carrossable où les seules voies d'accès sont un sentier muletier d'abord et un téléphérique ensuite. Il n'a pas la télé, pas la radio. L'hiver, il passe le temps en confectionnant des hottes traditionnelles et la belle saison il s'occupe de son potager. Il n'a jamais quitté son village natal, n’a jamais pris de vacances et n'a jamais vu la mer, et pourtant rien ne lui manque. Il est heureux et mélancolique tout à la fois, mais ne s'ennuie jamais...

Un reportage de Joseph Péaquin

Le concierge des jardins

Immersion dans les jardins populaires d’Yverdon-les Bains sur les traces du gardien des plantages, Philippe Perrenoud. Ce jardinier-paysagiste a travaillé 35 ans dans les plate-bandes de la Ville d’Yverdon. Depuis qu’il est à la retraite, il est devenu le concierge des jardins et veille au bon fonctionnement de 545 parcelles. Rencontres colorées et insolites avec les locataires des plantages entre nains de jardins, cabanons, compostes et arrosoirs.

Depuis l’autoroute qui mène à Yverdon les “plantages” apparaissent comme des favelas: Un terrain bien délimité avec des cabanons en bois et des serres en plastic sur la plupart des parcelles. Des drapeaux de toutes nationalités, épouvantails et balançoires colorient le tout. Par beau temps les places de parc se font rares sur la route d’accès. Les jardins populaires comptent aujourd’hui 545 locataires qui cultivent leur bout de terrain.

Les jardins populaires d’Yverdon-les Bains vus d'avion. [Philippe Perrenoud - RTS]PAJU a suivi le gardien des plantages, Philippe Perrenoud dans ses activités. Certains l’appellent tout simplement le concierge, car il a réponse à tout. Cet ancien jardinier-paysagiste, amoureux de la nature, s’est occupé des plates-bandes de la ville pendant 35 ans. Après sa retraite, on est venu le chercher pour veiller au bon fonctionnement des jardins populaires. Philippe Perrenoud a lui-même une parcelle depuis 38 ans. Des vignes qui grimpent sur l’avant-toit de son cabanon abritent sa grande famille tous les dimanche, pour une raclette ou des grillades.

Passe-moi les jumellesDans les pas de Philippe, nous partons en vadrouille dans les allées des plantages pour des rencontres colorées et insolites avec des locataires de toutes nationalités et cultures. Une mosaïque bigarrée et foisonnante  qui a le sarcloir et la bêche comme dénominateur commun. Tous ces "jardiniers " cultivent leur bout de terre pour conserver un rapport à la nature mais en même temps, ils cultivent le partage et l’échange avec leurs voisins et leurs proches dans cet espace de verdure.

Un reportage de Béatrice Mohr

La Suisse d’Emilio

La vie sur les quatre saisons d'Emilio, 80 ans, dernier habitant du village Suisse à Chamois en Vallée d'Aoste et de son fidèle chat. Emilio habite seul un hameau isolé sans route carrossable. Il n'a pas la télé, pas la radio. L'hiver, il passe le temps en confectionnant des hottes traditionnelles et la belle saison il s'occupe de son potager. Il est heureux et mélancolique tout à la fois, mais ne s'ennuie jamais...

Emilio est aujourd’hui âgé de 81 ans, il est le dernier habitant d’un petit hameau de montagne dénommé suisse dans la commune de Chamois dans le Valtournenche en Vallée d’Aoste (nord de l’Italie). D’après la légende, le village d’Emilio aurait été fondé par un contrebandier suisse car le Valtournenche est somme toute assez proche de la Suisse, juste derrière le Cervin.

Passe-moi les jumellesEmilio n’a jamais vu la mer et a toujours habité au même endroit dans ce petit village où l’on ne peut accéder qu’à pied après avoir pris un téléphérique depuis la commune d’Antey-Saint-André pour accéder à la commune de Chamois. Pourtant, Emilio n’a jamais renoncé à vivre dans son village et pour rien au monde il ne le quitterait. Sa vie est dictée par les rythmes lents de la nature où la vie s’écoule et s’égrène au fil des saisons. L’hiver il passe la plupart de son temps cloîtrer dans une petite pièce avec ses chats où il fabrique des paniers traditionnels qui servaient autrefois pour les travaux des champs. Au printemps et en été, il s’occupe de son potager.

Mais sa grande passion est la musique. Il aurait aimé devenir musicien, mais ses parents n’avaient pas assez d’argent pour l’envoyer faire des études. Plus tard, il s’achètera tout de même un accordéon puis un harmonica et apprendra la musique en autodidacte. Aussi, bien souvent le dimanche après avoir fait un détour dans la chorale de l’église il joue de l’harmonica alors que ses doigts ne sont plus aussi habiles qu’avant pour jouer de l’accordéon. Emilio nous fait réfléchir à notre rapport au temps et à la vie. Sommes-nous capable d’avoir le même regard et la même attention envers la nature? Le même plaisir des choses simples? Et la notion du temps?

Un reportage de Joseph Péaquin

Excursion au Mont Pilate

Pas de grands efforts sportifs pour la balade de cette semaine, car elle s’apparente plutôt à une excursion touristique en Suisse centrale. Au départ de Lucerne, la sixième ville de Suisse et son fameux Kapellbrücke, un des sujets les plus photographiés de notre pays, nous allons tout d’abord faire une croisière sur le lac des Quatre Cantons, puis prendre un train à crémaillère jusqu’au Mont Pilate.

Excursion au Mont Pilate

Depuis l’autoroute qui mène à Yverdon les “plantages” apparaissent comme des favelas: Un terrain bien délimité avec des cabanons en bois et des serres en plastic sur la plupart des parcelles. Des drapeaux de toutes nationalités, épouvantails et balançoires colorient le tout. Par beau temps les places de parc se font rares sur la route d’accès. Les jardins populaires comptent aujourd’hui 545 locataires qui cultivent leur bout de terrain.

Les jardins populaires d’Yverdon-les Bains vus d'avion. [Philippe Perrenoud - RTS]PAJU a suivi le gardien des plantages, Philippe Perrenoud dans ses activités. Certains l’appellent tout simplement le concierge, car il a réponse à tout. Cet ancien jardinier-paysagiste, amoureux de la nature, s’est occupé des plates-bandes de la ville pendant 35 ans. Après sa retraite, on est venu le chercher pour veiller au bon fonctionnement des jardins populaires. Philippe Perrenoud a lui-même une parcelle depuis 38 ans. Des vignes qui grimpent sur l’avant-toit de son cabanon abritent sa grande famille tous les dimanche, pour une raclette ou des grillades.

Passe-moi les jumellesDans les pas de Philippe, nous partons en vadrouille dans les allées des plantages pour des rencontres colorées et insolites avec des locataires de toutes nationalités et cultures. Une mosaïque bigarrée et foisonnante  qui a le sarcloir et la bêche comme dénominateur commun. Tous ces "jardiniers " cultivent leur bout de terre pour conserver un rapport à la nature mais en même temps, ils cultivent le partage et l’échange avec leurs voisins et leurs proches dans cet espace de verdure.

Un reportage de Béatrice Mohr

Le concierge des jardins

Immersion dans les jardins populaires d’Yverdon-les Bains sur les traces du gardien des plantages, Philippe Perrenoud. Ce jardinier-paysagiste a travaillé 35 ans dans les plate-bandes de la Ville d’Yverdon. Depuis qu’il est à la retraite, il est devenu le concierge des jardins et veille au bon fonctionnement de 545 parcelles. Rencontres colorées et insolites avec les locataires des plantages entre nains de jardins, cabanons, compostes et arrosoirs.

Depuis l’autoroute qui mène à Yverdon les “plantages” apparaissent comme des favelas: Un terrain bien délimité avec des cabanons en bois et des serres en plastic sur la plupart des parcelles. Des drapeaux de toutes nationalités, épouvantails et balançoires colorient le tout. Par beau temps les places de parc se font rares sur la route d’accès. Les jardins populaires comptent aujourd’hui 545 locataires qui cultivent leur bout de terrain.

Les jardins populaires d’Yverdon-les Bains vus d'avion. [Philippe Perrenoud - RTS]PAJU a suivi le gardien des plantages, Philippe Perrenoud dans ses activités. Certains l’appellent tout simplement le concierge, car il a réponse à tout. Cet ancien jardinier-paysagiste, amoureux de la nature, s’est occupé des plates-bandes de la ville pendant 35 ans. Après sa retraite, on est venu le chercher pour veiller au bon fonctionnement des jardins populaires. Philippe Perrenoud a lui-même une parcelle depuis 38 ans. Des vignes qui grimpent sur l’avant-toit de son cabanon abritent sa grande famille tous les dimanche, pour une raclette ou des grillades.

Passe-moi les jumellesDans les pas de Philippe, nous partons en vadrouille dans les allées des plantages pour des rencontres colorées et insolites avec des locataires de toutes nationalités et cultures. Une mosaïque bigarrée et foisonnante  qui a le sarcloir et la bêche comme dénominateur commun. Tous ces "jardiniers " cultivent leur bout de terre pour conserver un rapport à la nature mais en même temps, ils cultivent le partage et l’échange avec leurs voisins et leurs proches dans cet espace de verdure.

Un reportage de Béatrice Mohr

La Suisse d’Emilio

La vie sur les quatre saisons d'Emilio, 80 ans, dernier habitant du village Suisse à Chamois en Vallée d'Aoste et de son fidèle chat. Emilio habite seul un hameau isolé sans route carrossable. Il n'a pas la télé, pas la radio. L'hiver, il passe le temps en confectionnant des hottes traditionnelles et la belle saison il s'occupe de son potager. Il est heureux et mélancolique tout à la fois, mais ne s'ennuie jamais...

Emilio est aujourd’hui âgé de 81 ans, il est le dernier habitant d’un petit hameau de montagne dénommé suisse dans la commune de Chamois dans le Valtournenche en Vallée d’Aoste (nord de l’Italie). D’après la légende, le village d’Emilio aurait été fondé par un contrebandier suisse car le Valtournenche est somme toute assez proche de la Suisse, juste derrière le Cervin.

Passe-moi les jumellesEmilio n’a jamais vu la mer et a toujours habité au même endroit dans ce petit village où l’on ne peut accéder qu’à pied après avoir pris un téléphérique depuis la commune d’Antey-Saint-André pour accéder à la commune de Chamois. Pourtant, Emilio n’a jamais renoncé à vivre dans son village et pour rien au monde il ne le quitterait. Sa vie est dictée par les rythmes lents de la nature où la vie s’écoule et s’égrène au fil des saisons. L’hiver il passe la plupart de son temps cloîtrer dans une petite pièce avec ses chats où il fabrique des paniers traditionnels qui servaient autrefois pour les travaux des champs. Au printemps et en été, il s’occupe de son potager.

Mais sa grande passion est la musique. Il aurait aimé devenir musicien, mais ses parents n’avaient pas assez d’argent pour l’envoyer faire des études. Plus tard, il s’achètera tout de même un accordéon puis un harmonica et apprendra la musique en autodidacte. Aussi, bien souvent le dimanche après avoir fait un détour dans la chorale de l’église il joue de l’harmonica alors que ses doigts ne sont plus aussi habiles qu’avant pour jouer de l’accordéon. Emilio nous fait réfléchir à notre rapport au temps et à la vie. Sommes-nous capable d’avoir le même regard et la même attention envers la nature? Le même plaisir des choses simples? Et la notion du temps?

Un reportage de Joseph Péaquin

Excursion au Mont Pilate

Pas de grands efforts sportifs pour la balade de cette semaine, car elle s’apparente plutôt à une excursion touristique en Suisse centrale. Au départ de Lucerne, la sixième ville de Suisse et son fameux Kapellbrücke, un des sujets les plus photographiés de notre pays, nous allons tout d’abord faire une croisière sur le lac des Quatre Cantons, puis prendre un train à crémaillère jusqu’au Mont Pilate.

Excursion au Mont Pilate

Emilio est aujourd’hui âgé de 81 ans, il est le dernier habitant d’un petit hameau de montagne dénommé suisse dans la commune de Chamois dans le Valtournenche en Vallée d’Aoste (nord de l’Italie). D’après la légende, le village d’Emilio aurait été fondé par un contrebandier suisse car le Valtournenche est somme toute assez proche de la Suisse, juste derrière le Cervin.

Passe-moi les jumellesEmilio n’a jamais vu la mer et a toujours habité au même endroit dans ce petit village où l’on ne peut accéder qu’à pied après avoir pris un téléphérique depuis la commune d’Antey-Saint-André pour accéder à la commune de Chamois. Pourtant, Emilio n’a jamais renoncé à vivre dans son village et pour rien au monde il ne le quitterait. Sa vie est dictée par les rythmes lents de la nature où la vie s’écoule et s’égrène au fil des saisons. L’hiver il passe la plupart de son temps cloîtrer dans une petite pièce avec ses chats où il fabrique des paniers traditionnels qui servaient autrefois pour les travaux des champs. Au printemps et en été, il s’occupe de son potager.

Mais sa grande passion est la musique. Il aurait aimé devenir musicien, mais ses parents n’avaient pas assez d’argent pour l’envoyer faire des études. Plus tard, il s’achètera tout de même un accordéon puis un harmonica et apprendra la musique en autodidacte. Aussi, bien souvent le dimanche après avoir fait un détour dans la chorale de l’église il joue de l’harmonica alors que ses doigts ne sont plus aussi habiles qu’avant pour jouer de l’accordéon. Emilio nous fait réfléchir à notre rapport au temps et à la vie. Sommes-nous capable d’avoir le même regard et la même attention envers la nature? Le même plaisir des choses simples? Et la notion du temps?

Un reportage de Joseph Péaquin

Le concierge des jardins

Immersion dans les jardins populaires d’Yverdon-les Bains sur les traces du gardien des plantages, Philippe Perrenoud. Ce jardinier-paysagiste a travaillé 35 ans dans les plate-bandes de la Ville d’Yverdon. Depuis qu’il est à la retraite, il est devenu le concierge des jardins et veille au bon fonctionnement de 545 parcelles. Rencontres colorées et insolites avec les locataires des plantages entre nains de jardins, cabanons, compostes et arrosoirs.

Depuis l’autoroute qui mène à Yverdon les “plantages” apparaissent comme des favelas: Un terrain bien délimité avec des cabanons en bois et des serres en plastic sur la plupart des parcelles. Des drapeaux de toutes nationalités, épouvantails et balançoires colorient le tout. Par beau temps les places de parc se font rares sur la route d’accès. Les jardins populaires comptent aujourd’hui 545 locataires qui cultivent leur bout de terrain.

Les jardins populaires d’Yverdon-les Bains vus d'avion. [Philippe Perrenoud - RTS]PAJU a suivi le gardien des plantages, Philippe Perrenoud dans ses activités. Certains l’appellent tout simplement le concierge, car il a réponse à tout. Cet ancien jardinier-paysagiste, amoureux de la nature, s’est occupé des plates-bandes de la ville pendant 35 ans. Après sa retraite, on est venu le chercher pour veiller au bon fonctionnement des jardins populaires. Philippe Perrenoud a lui-même une parcelle depuis 38 ans. Des vignes qui grimpent sur l’avant-toit de son cabanon abritent sa grande famille tous les dimanche, pour une raclette ou des grillades.

Passe-moi les jumellesDans les pas de Philippe, nous partons en vadrouille dans les allées des plantages pour des rencontres colorées et insolites avec des locataires de toutes nationalités et cultures. Une mosaïque bigarrée et foisonnante  qui a le sarcloir et la bêche comme dénominateur commun. Tous ces "jardiniers " cultivent leur bout de terre pour conserver un rapport à la nature mais en même temps, ils cultivent le partage et l’échange avec leurs voisins et leurs proches dans cet espace de verdure.

Un reportage de Béatrice Mohr

La Suisse d’Emilio

La vie sur les quatre saisons d'Emilio, 80 ans, dernier habitant du village Suisse à Chamois en Vallée d'Aoste et de son fidèle chat. Emilio habite seul un hameau isolé sans route carrossable. Il n'a pas la télé, pas la radio. L'hiver, il passe le temps en confectionnant des hottes traditionnelles et la belle saison il s'occupe de son potager. Il est heureux et mélancolique tout à la fois, mais ne s'ennuie jamais...

Emilio est aujourd’hui âgé de 81 ans, il est le dernier habitant d’un petit hameau de montagne dénommé suisse dans la commune de Chamois dans le Valtournenche en Vallée d’Aoste (nord de l’Italie). D’après la légende, le village d’Emilio aurait été fondé par un contrebandier suisse car le Valtournenche est somme toute assez proche de la Suisse, juste derrière le Cervin.

Passe-moi les jumellesEmilio n’a jamais vu la mer et a toujours habité au même endroit dans ce petit village où l’on ne peut accéder qu’à pied après avoir pris un téléphérique depuis la commune d’Antey-Saint-André pour accéder à la commune de Chamois. Pourtant, Emilio n’a jamais renoncé à vivre dans son village et pour rien au monde il ne le quitterait. Sa vie est dictée par les rythmes lents de la nature où la vie s’écoule et s’égrène au fil des saisons. L’hiver il passe la plupart de son temps cloîtrer dans une petite pièce avec ses chats où il fabrique des paniers traditionnels qui servaient autrefois pour les travaux des champs. Au printemps et en été, il s’occupe de son potager.

Mais sa grande passion est la musique. Il aurait aimé devenir musicien, mais ses parents n’avaient pas assez d’argent pour l’envoyer faire des études. Plus tard, il s’achètera tout de même un accordéon puis un harmonica et apprendra la musique en autodidacte. Aussi, bien souvent le dimanche après avoir fait un détour dans la chorale de l’église il joue de l’harmonica alors que ses doigts ne sont plus aussi habiles qu’avant pour jouer de l’accordéon. Emilio nous fait réfléchir à notre rapport au temps et à la vie. Sommes-nous capable d’avoir le même regard et la même attention envers la nature? Le même plaisir des choses simples? Et la notion du temps?

Un reportage de Joseph Péaquin

Excursion au Mont Pilate

Pas de grands efforts sportifs pour la balade de cette semaine, car elle s’apparente plutôt à une excursion touristique en Suisse centrale. Au départ de Lucerne, la sixième ville de Suisse et son fameux Kapellbrücke, un des sujets les plus photographiés de notre pays, nous allons tout d’abord faire une croisière sur le lac des Quatre Cantons, puis prendre un train à crémaillère jusqu’au Mont Pilate.

Excursion au Mont Pilate
Passe-moi les jumelles

Le concierge des jardins

Immersion dans les jardins populaires d’Yverdon-les Bains sur les traces du gardien des plantages, Philippe Perrenoud. Ce jardinier-paysagiste a travaillé 35 ans dans les plate-bandes de la Ville d’Yverdon. Depuis qu’il est à la retraite, il est devenu le concierge des jardins et veille au bon fonctionnement de 545 parcelles. Rencontres colorées et insolites avec les locataires des plantages entre nains de jardins, cabanons, compostes et arrosoirs.

Depuis l’autoroute qui mène à Yverdon les “plantages” apparaissent comme des favelas: Un terrain bien délimité avec des cabanons en bois et des serres en plastic sur la plupart des parcelles. Des drapeaux de toutes nationalités, épouvantails et balançoires colorient le tout. Par beau temps les places de parc se font rares sur la route d’accès. Les jardins populaires comptent aujourd’hui 545 locataires qui cultivent leur bout de terrain.

Les jardins populaires d’Yverdon-les Bains vus d'avion. [Philippe Perrenoud - RTS]PAJU a suivi le gardien des plantages, Philippe Perrenoud dans ses activités. Certains l’appellent tout simplement le concierge, car il a réponse à tout. Cet ancien jardinier-paysagiste, amoureux de la nature, s’est occupé des plates-bandes de la ville pendant 35 ans. Après sa retraite, on est venu le chercher pour veiller au bon fonctionnement des jardins populaires. Philippe Perrenoud a lui-même une parcelle depuis 38 ans. Des vignes qui grimpent sur l’avant-toit de son cabanon abritent sa grande famille tous les dimanche, pour une raclette ou des grillades.

Passe-moi les jumellesDans les pas de Philippe, nous partons en vadrouille dans les allées des plantages pour des rencontres colorées et insolites avec des locataires de toutes nationalités et cultures. Une mosaïque bigarrée et foisonnante  qui a le sarcloir et la bêche comme dénominateur commun. Tous ces "jardiniers " cultivent leur bout de terre pour conserver un rapport à la nature mais en même temps, ils cultivent le partage et l’échange avec leurs voisins et leurs proches dans cet espace de verdure.

Un reportage de Béatrice Mohr

La Suisse d’Emilio

La vie sur les quatre saisons d'Emilio, 80 ans, dernier habitant du village Suisse à Chamois en Vallée d'Aoste et de son fidèle chat. Emilio habite seul un hameau isolé sans route carrossable. Il n'a pas la télé, pas la radio. L'hiver, il passe le temps en confectionnant des hottes traditionnelles et la belle saison il s'occupe de son potager. Il est heureux et mélancolique tout à la fois, mais ne s'ennuie jamais...

Emilio est aujourd’hui âgé de 81 ans, il est le dernier habitant d’un petit hameau de montagne dénommé suisse dans la commune de Chamois dans le Valtournenche en Vallée d’Aoste (nord de l’Italie). D’après la légende, le village d’Emilio aurait été fondé par un contrebandier suisse car le Valtournenche est somme toute assez proche de la Suisse, juste derrière le Cervin.

Passe-moi les jumellesEmilio n’a jamais vu la mer et a toujours habité au même endroit dans ce petit village où l’on ne peut accéder qu’à pied après avoir pris un téléphérique depuis la commune d’Antey-Saint-André pour accéder à la commune de Chamois. Pourtant, Emilio n’a jamais renoncé à vivre dans son village et pour rien au monde il ne le quitterait. Sa vie est dictée par les rythmes lents de la nature où la vie s’écoule et s’égrène au fil des saisons. L’hiver il passe la plupart de son temps cloîtrer dans une petite pièce avec ses chats où il fabrique des paniers traditionnels qui servaient autrefois pour les travaux des champs. Au printemps et en été, il s’occupe de son potager.

Mais sa grande passion est la musique. Il aurait aimé devenir musicien, mais ses parents n’avaient pas assez d’argent pour l’envoyer faire des études. Plus tard, il s’achètera tout de même un accordéon puis un harmonica et apprendra la musique en autodidacte. Aussi, bien souvent le dimanche après avoir fait un détour dans la chorale de l’église il joue de l’harmonica alors que ses doigts ne sont plus aussi habiles qu’avant pour jouer de l’accordéon. Emilio nous fait réfléchir à notre rapport au temps et à la vie. Sommes-nous capable d’avoir le même regard et la même attention envers la nature? Le même plaisir des choses simples? Et la notion du temps?

Un reportage de Joseph Péaquin

Excursion au Mont Pilate

Pas de grands efforts sportifs pour la balade de cette semaine, car elle s’apparente plutôt à une excursion touristique en Suisse centrale. Au départ de Lucerne, la sixième ville de Suisse et son fameux Kapellbrücke, un des sujets les plus photographiés de notre pays, nous allons tout d’abord faire une croisière sur le lac des Quatre Cantons, puis prendre un train à crémaillère jusqu’au Mont Pilate.

Excursion au Mont Pilate