C'est l'ancien patron du Haut Commissariat pour les réfugiés, Antonio Guterres, qui devient le neuvième secrétaire général des Nations unies. Il était le favori même si un certain nombre d'États avaient milité pour la désignation d'une femme. Le Conseil de sécurité a décidé de ne pas désigner un candidat ou une candidate de l'Europe de l'Est. Quels sont les défis qui attendent le successeur de Ban Ki-moon? Le décryptage de Géopolitis. L’invité : François Nordmann, ancien ambassadeur
Le contexte: la succession de Ban Ki-moon
Zoom: la procédure de nomination du secrétaire général de l'ONU
L’interview 1/2 : François Nordmann, ancien ambassadeur
Né en 1942, François Nordmann étudie le droit et les relations internationales à Fribourg et Genève. Il entre au Département des affaires étrangères en 1971. Il occupe le poste de secrétaire diplomatique des conseillers fédéraux Pierre Graber et Pierre Aubert. Conseiller à la Mission d'Observation de la Suisse auprès des Nations Unies à New York de 1980 à 1984, ambassadeur de Suisse au Guatemala et cinq autres pays d'Amérique Centrale, puis Délégué permanent de la Suisse à l'Unesco. En 1992, il devient directeur de la direction des organisations internationales au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Berne.
Ambassadeur au Royaume-Uni de 1994 à 1999, il devient, en 2000, chef de la Mission permanente d'observation de la Suisse auprès de l'ONU à Genève. En 2002, il devient ambassadeur de Suisse en France puis concurremment à Monaco dès 2006. Depuis 2007, François Nordmann est consultant et publiciste.