Faut se mouiller pour tester

Produits "verts" pour lave-vaisselle: efficaces ou pas ?

L'émission du 13 septembre 2011

Les produits pour lave-vaisselle ayant un label vert sont-ils vraiment efficaces? L’avantage de ces produits écologiques c’est qu’ils ne contiennent pas de phosphate, un produit qui asphyxie les milieux aquatiques. Mais lavent-ils correctement vos plats et vos assiettes? Une drôle de mésaventure est arrivée au conducteur d’une Renault confronté à un concessionnaire qui pratique des prix fous!

La santé du lac Léman

Les produits de nettoyage se mettent au «vert». Un constat valable également pour les produits destinés aux lave-vaisselle. Avec l’augmentation de l’offre, une comparaison de ces produits du point de vue de leur efficacité et de leur biodégradabilité est devenue possible.

Des problèmes connus de longue dateSi le phosphate est interdit dans les lessives depuis 25 ans déjà, il n’en est rien pour les produits de vaisselle. Et pourtant, vous allez voir que la diminution du phosphate a eu un effet salvateur sur les eaux de nos lacs.

Dès les années 70, la santé du Léman inquiète. Les phosphates contenus dans les  pesticides et les lessives qui s’y déversent provoquent une prolifération d’algues. Le lac étouffe sous le regard des scientifiques de l’époque.

Qu’en est-il 40 ans plus tard ? Selon les analyses de la CIPEL -Commission de protection des eaux du Léman- le diagnostic a radicalement changé. Daniel Gerdeaux, président du conseil scientifique CIPEL remarque que les algues ne prolifèrent plus. La visibilité dans l’eau est de 5 mètres 50 : «5 mètres 50, quand le lac est calme, en plein été, c’est très bon signe. Cela veut dire qu’il n’y a pas une production d’algues énorme. Dans les années 80, en plein été, la transparence était de 2 mètres 50 maximum. La transparence est donc deux fois supérieure. Et comme ce sont des phénomènes physiques, cette différence signifie bien plus que 2 mètres 50.»

Daniel Gerdeaux, président du conseil scientifique CIPELUne amélioration qui est liée à l’interdiction des phosphates dans nos lessives. La  Suisse a fait œuvre de pionnier en les bannissant dès 1986. Et l’effet se ressent sur les résultats d’analyses obtenus par Daniel Gerdeaux : « 25 ans plus tard, on est passé de 80 mg de phosphore par litre à 22 mg. C’est-à-dire que l’on a réduit les concentrations d’un facteur quatre»

Le résultat est une amélioration visible de la vie aquatique. L’omble chevalier, menacé de disparaître dans les années 80, est aujourd’hui sauvé. Et d’autres poissons sont de retour. «L’autre signe de la qualité des eaux aujourd’hui restaurées, c’est le développement fort de la pêche, de la féra, le corégone et le maintien à un niveau moyen de la pêche de la perche. Et ça, c’est une évolution dans tous les lacs suisses où vous avez de la féra et où il y a eu une restauration de la qualité des eaux. »

Comme l’explique Daniel Gerdeaux, «l’arrêt de phosphate fait que vous avez moins de production organique. Cette production de matières organiques ne sédimente plus sur le fond du lac. Donc vous avez des fonds qui sont beaucoup plus propres. Il n’y a plus de déficit en oxygène et donc vous avez un bon développement des œufs et une bonne dynamique de la population. »

Cette santé retrouvée s’explique aussi  par la présence de stations d’épuration plus efficaces autour du Léman, mais également par l’arrivée de produits détergents plus «vert.» Daniel Gerdeaux est optimiste pour l’avenir : «L’évolution est tout à fait positive. On l’a vu sur le marché français, alors que la législation n’impose par pour l’instant les produits sans phosphores pour les lave-vaisselle, il en existe déjà sur le marché puisqu'il va y avoir une législation  européenne qui va entrer en vigueur. Et en Suisse, je pense que l’on va suivre la même tendance. »

Des produits verts qu’il faut donc privilégier. Et si le lourd dossier des phosphates semble se diriger vers une fin heureuse, tout n’est pas réglé. Il reste encore les micropolluants. On en dénombre 100'000 sur le marché. Des substances chimiques microscopiques que l’on retrouve dans nos eaux usées. Elles proviennent des pesticides, de nos produits de beauté, nos médicaments et de nos détergents.

Nathalie Chèvre, écotoxicologue, étudie ces sources de pollution : «Dans les produits pour lave-vaisselle, vous avez les détergents, donc les tensio-actifs, et à côté de ça vous avez tout un tas d’autres substances, comme par exemple des parfums, des bactéricides et autres qui sont ajoutées et qui peuvent être des micropolluants, donc potentiellement  toxiques pour l’environnement.»

S’ils apportent un vrai plus à l’environnement, les produits «vert» ne résolvent pas tout. Eux aussi contiennent des cocktails chimiques. Nathalie Chèvre décrypte la longue liste des ingrédients de ces produits «vert» : «Ce qui est intéressant, c’est que l’on ne retrouve plus les phosphates. Par contre on retrouve d’autres substances typiquement par exemple les benzotriazols, qui sont des substances qu’on retrouve en très grande quantité dans les rivières, mais également dans le lac Léman et qui sont des agents utilisés pour protéger l’argenterie. On en trouve dans certains de ces détergents. Dans d’autres, on trouve par exemple du dioxyde de titane, une nanoparticule utilisée comme bactéricide, des substances potentiellement problématiques pour l’environnement. »

Les rôle des stations d'épurationNos stations d’épuration ne sont pas encore toutes équipées aujourd’hui pour identifier et traiter les micropolluants. Une bonne partie se retrouve dans nos lacs et rivières. Et dans ce cas, la nature ne peut pas faire de miracle. C’est au consommateur de bien choisir : « La priorité, c’est de regarder les compositions, de prendre les produits dans lesquels il y a le moins de substances et surtout de les utiliser en petite quantité. Parce que même s’ils se biodégradent à 98%, si vous en utilisez des tonnes au niveau d’une ville, on va retrouver quelque chose dans l’environnement. »

Produits «vert» pour lave-vaisselle : notre test

Produits «vert» pour lave-vaisselle : notre test 

Les promesses écologiques des produits lave-vaisselle «vert» sont nombreuses : respectueux de l’eau, sans phosphates, biodégradable. Mais peut-on les croire ? Comme l’explique Joëlle Talpin, experte en détergence au Laboratoire Eurofins à Aix-en-Provence, « une pastille pour lave-vaisselle doit remplir plusieurs fonctions : nettoyer, éliminer les salissures. Dans ce but, elles contiennent des  agents de surface. Il y a aussi des agents de blanchiment pour éliminer toutes les salissures colorées. On a ensuite des enzymes qui viennent compléter l’action sur des salissures bien particulières. Enfin, viennent s’ajouter à cela des parfums, des colorants pour agrémenter la pastille. »

L’évaluation des conséquences de ce cocktail chimique sur l’environnement reste  au bon vouloir des industriels. « Le fabricant n’a aucune obligation de faire des tests d’impact sur l’environnement au niveau du produit fini. C’est une démarche volontaire qu’il peut s’appliquer et qui est utile comme indication pour le consommateur. Par contre au niveau du règlement détergent européen, les tensio-actifs, donc les matières premières, doivent être facilement biodégradables.» En clair, les produits de lavages doivent avoir atteint 60 % de biodégradabilité au bout de 28 jours.

Pour réaliser ce test, le laboratoire a suivi le protocole suivant: «Nous avons récupéré ces eaux de lavage. Nous avons voulu mesurer la pollution qui pouvait émaner de ces pastilles. Nous avons cherché à savoir si elles contenaient du phosphore ou de l’azote et évaluer la biodégradabilité de ces eaux de lavage. Nous avons complété ces analyses par un test de biodégradabilité sur la pastille elle- même, de façon à évaluer comment se comporterait la pastille si elle devait être rejetée dans la nature. »

Parallèlement, le Centre technique industriel de Lyon s’est livré à un autre examen. Favoriser les produits « vert», c’est bien. Mais faut-il encore qu’ils soient efficaces. Et de ce point de vue là, les détergents sans phosphates ont souvent mauvaise réputation. Est-ce justifié ? Nicolas Raguin, responsable analyses et produits CTTN  a mené les tests : «nous avons travaillé à partir de quatre salissures pour étudier les familles de constituants. Une salissure de thé, de lait brûlé, une salissure de mélange de fécules et une salissure de jaune d’œuf.» La vaisselle a ensuite été exposée à trois lavages d’un cycle d’une heure chacun. Au terme de ce lavage, les salissures de thé et de lait brûlé ont été évaluées visuellement. Celles de féculent et d’œuf ont été pesées par gravimétrie afin de déterminer le poids de salissure présente sur la vaisselle.

Les verres sont ils propresEnfin les verres ont été examinés à la loupe pour déterminer leur brillance et les traces d’eau après dix cycles de lavage cumulés.

Les sept produits que nous avons fait tester ont tous un profil de biodégradabilité facile et rapide. Ces produits sont  conformes à la directive européenne en vigueur et donc tout à fait recommandables.

L’appréciation générale des tests inclut tous les critères – efficacité de lavage, brillance, mesure chimique et biodégradabilité. Aucune des marques testées n'est jugée très bonne dans ses performances globales.

Trois marques se distinguent :

ABE 01 Oecoplan« oecoplan » vendu par la COOP
le moins cher du test : 0,19 CHF  la pastille
Biodégradabilité: très bonne
Performances: bonnes

« Coop oecoplan » peut être considéré comme un  produit  performant globalement: Verdict  global :  BON   

ABE 02 Ecover« Ecover »
le plus cher du test : 0,46 CHF la pastille
Biodégradabilité : très bonne
Performances :     bonnes

C’est un produit performant également :   BON

ABE 03 HeldEco« Held eco »
Prix de la pastille : 0, 44 CHF
Biodégradabilité : bonne
Performances :     satisfaisantes

En revanche, au niveau de la brillance et des traces sur les verres, Held eco  obtient de bons résultats, identique aux deux produits précédents. Ce qui fait que globalement, il reçoit la mention : BON !

ABE 04 HandyMatic"Migros Handy-Matic"
Prix par pastille  0,36 CHF
Biodégradabilité : satisfaisante
Performances :  bonnes

Les tests de brillance et marques sur  les verres sont juste satisfaisants.

Verdict global : c’est un détergent jugé SATISFAISANT.

ABE 05 Casino« Casino »
Prix par pastille  0,26 CHF
Biodégradabilité : très bonne
Performances :   satisfaisantes

Satisfaisant seulement pour son efficacité au lavage et juste satisfaisant au niveau de la brillance des verres.

C’est encore un produit jugé globalement SATISFAISANT

ABE 06 Arbre Vert« L’ Arbre  vert »
Prix par pastille  0,35 CHF
Biodégradabilité : très bonne

Performances :  peu satisfaisantes, pour l’efficacité de lavage ainsi que pour les résultats de brillance de la vaisselle et des verres.

Produit jugé globalement :  SATISFAISANT                                            

ABE 07 Sun« Sun All in 1 » un produit UNILEVER
Prix par pastille  0,42 CHF
Biodégradabilité : bonne
Performances :     bonnes

Reste que ce produit présente un gros point faible : sa formule chimique complexe, la présence de phosphonates (des dérivés des phosphates) et de métaux lourds, que le laboratoire a retrouvé dans les eaux de lavage.

C’est la raison pour laquelle Sun All in 1 a  été déclassé dans notre assortiment de produits sans phosphates :  PEU SATISFAISANT

Le Danemark, pionnier de l'écologie

Bienvenue au Danemark, le royaume de la mobilité douce et des énergies renouvelables. Ce n’est pas un hasard si l’on trouve ici  l’un des rares fabricants européens de produits «écologiques» pour lave vaisselle. Henrik Aagaard, PDG de l’entreprise Danlind se souvient de ce tournant vers les produits « vert »: «Nous avons été l’une des premières entreprises à la fin des années 80 à faire des produits sans phosphates et  sans chlorine. Et c’est ce qu’on fait depuis plus de 20 ans. »

Henrik Aagaard PDG DanlindHenrik Aagaard est conscient de l’importance des écolabels dans les pays nordiques : «On fait  beaucoup de  produits avec écolabels. Pour moi, c’est essentiel, en Scandinavie,  je ne pourrais pas vendre mes produits sans cela. C’est vraiment la base de notre existence. »

Un marché  vert qui s’est étendu depuis. 550 millions de tablettes sortent de cette usine chaque année. Danlind fabrique des produits écologiques pour plusieurs grandes marques de détergents ainsi que pour les supermarchés, à l’image des tablettes Oecoplan de la Coop.

Le département recherche et développement est au cœur de l’usine. C’est ici que les produits sont mis au point. On les confronte aux produits classiques, leaders du marché afin de les évaluer et de les améliorer. Henrik Aagaard est conscient qu’un produit « vert » ne peut pas pour autant être inefficace: «Le consommateur doit savoir qu’il peut avoir un produit à la fois « vert » et efficace. Selon moi, c’est vraiment un élément fondamental. Il y a 15-20 ans, quand ça a commencé, il y avait trop de produits « vert » sur le marché qui n’étaient pas à la hauteur. Les gens en ont eu marre parce qu’ils veulent de la belle vaisselle lorsqu’ils ont des invités.»

Les phosphates sont ici remplacés par des citrates, bien moins nocifs pour l’environnement. Combinés à d’autres ingrédients, ils permettent d’obtenir la même efficacité de lavage. Mais les efforts se font également sur d’autres plans, comme la  biodégradabilité du produit. C’est le défi de Anders Kristensen, Chef Développement chez Danlind: « On regarde les différents ingrédients et leurs fonctions pour voir ce que l’on peut faire pour les rendre plus «vert». Par exemple, d’ordinaire, on a des colorants, des parfums dans ces produits qui peuvent être problématiques. Alors le plus simple, c’est de supprimer ces colorants et ces parfums. Cela règle déjà une partie du problème.»

Les monodoses vertesIl est aujourd’hui possible de faire des produits écologiques  efficaces, alors comment expliquer qu’il n’y en ait pas plus sur le marché? Anders Kristensen l’explique pour des raisons économiques: «Le problème avec certains ingrédients « vert», c’est qu’ils sont un peu plus chers. Donc c’est difficile d’obtenir de bonnes performances à un coût peu élevé.»

Du coup, bien que polluants, le phosphate et la chlorine ont pendant longtemps défié toute concurrence. Ils sont bon marché et performants. D’ailleurs Danlind n’a pas encore totalement abandonné ce secteur. Etonnant pour une entreprise qui joue la carte du « vert ». Henrik Aagaard admet qu’il n’est pas complètement libre. Le marché dicte aussi ses règles : «j’aimerais bien, mais ce n’est pas moi qui décide. On ne peut produire que le volume de tablettes vertes pour lequel il y a une demande. Si le consommateur n’en veut pas, cela ne sert à rien que j’en  produise.»

Pour grossir, il faut parfois savoir mettre un peu de phosphate dans ses tablettes. Il faut dire que Danlind voit grand. Après la Scandinavie et l’Europe, elle s’exporte jusqu’en Nouvelle-Zélande et lorgne désormais sur le marché asiatique. Même si Henrik Haagaard rêve l’avenir de son entreprise en vert : «avant, c’était  moitié-moitié. A présent on est à 80% de produits respectueux de l’environnement et je crois que cela va encore augmenter.»

Et l’entreprise danoise a même fait du «vert» une philosophie globale: contrôle annuel des dépenses énergétiques, site web écolo-friendly, packaging et dosage revus à la baisse. Danlind produit ainsi des tablettes de plus petite taille que la moyenne : «voici la forme qu’ont la plupart des tablettes aujourd’hui. Mais nous, nous faisons des micro-tablettes de 13 grammes  au lieu de 18-20 g. Et elles sont efficaces. A mon avis, c’est l’un des changements les plus cruciaux. Si leur utilisation était généralisée, cela aurait un grand impact sur l’environnement. »

Des micro-tablettes sans phosphates présentes depuis 10 ans sur le marché danois, mais pas encore disponibles sur le marché suisse. Aucun distributeur ne semble intéressé. On peut aussi se demander pourquoi la Suisse n’a pas tout simplement interdit les phosphates dans les produits pour lave-vaisselle, comme elle l’a fait pour la lessive. Selon l’Office fédéral de l’Environnement, les lacs suisses vont mieux, le taux de raccordement aux stations d’épuration aussi, et l’Union Européenne ne les a pas (encore) interdits. Mais une commission du Parlement européen demande que l’actuel projet  d’interdiction des phosphates, soit étendu justement aux détergents pour lave-vaisselle. Est-ce que la Suisse suivra ?

Conseils pratiques

En attendant, voici quelques conseils judicieux et des gestes simples pour faire tourner son lave-vaisselle sur un mode plus écologique. Il faut tout d’abord entretenir sa machine. Il faut vérifier que les bras d’arrosage ne sont pas bouchés. Ce sont ces jets qui lavent notre vaisselle.

Un bon entretienIl faut également penser à laver les filtres de son lave-vaisselle. Il fonctionne en circuit fermé et si l’eau ne peut être filtrée, l’efficacité de l’appareil s’en ressent. Il faut encore penser à disposer sa vaisselle de telle sorte que les jets puissent atteindre tous les objets à laver.

Le dosage de produit doit aussi être étudié. Les doses recommandées et les tablettes sont adaptées à une machine pleine et à une eau lourde. Selon les quantités de vaisselle, il est inutile de mettre une dose complète. Même labellisé, les produits doivent être employés avec modération.

Défaut d’usine et réparation hors de prix: témoignage de Philippe Blanc, propriétaire d’une Renault Scenic 2

Philippe BlancEn 2008, Philippe Blanc s’offre une Renault Scenic 2 d’occasion pour 18'000 francs, garantie 12 mois. Il en était fort satisfait, du moins au début. Quelques mois seulement après son achat, la vitre arrière droite tombe après fermeture de la portière. Le concessionnaire rassure Philippe Blanc, le problème est connu chez Renault et est couvert par la garantie. Il refuse en revanche de réparer la seconde fenêtre «de manière préventive.

Les mois passent et ce qui devait arriver arriva ! Après la vitre arrière gauche, c’est au tour de la droite de s’ouvrir inopinément! Philippe Blanc retourne donc chez Renault, plutôt confiant. Mais voilà, le véhicule n’est plus sous garantie. Et le devis est plutôt salé: 500 francs et à la charge de Philippe Blanc.

Philippe Blanc refuse la réparation. Mécanicien de formation, il veut se débrouiller tout seul. Sur Internet, plusieurs sites de discussion parlent du problème de vitre des Renault Scenic 2, avec photos et références précises des pièces défectueuses. Il se rend chez Renault et obtient les deux pièces au prix de 6,90 fr. A cela, il faut ajouter 30 à 45 minutes pour effectuer la réparation. Aujourd’hui, les vitres fonctionnent sans problème. Et Philippe a tiré la leçon de sa mésaventure.

Pourquoi Renault n’a pas changé la pièce dès la première visite au garage alors qu’il s’agit d’un défaut d’usine connu ? Le directeur de la Communication a répondu par écrit : «Renault procède  au remplacement préventif des pièces et organes de sécurité alors que la panne en question concerne un équipement de confort.»

Lors de la première réparation, le mécanisme complet a été changé, moteur électrique compris. C’est ce que le garage a voulu faire sur la 2 vitre. Philippe Blanc a refusé cette solution et a fait lui-même la réparation en ne changeant que la pièce défectueuse. De son côté, Renault affirme: «qu’il faut souvent remplacer l’intégralité du système quand le curseur sur câble tombe dans le caisson de la porte. Seul le démontage de la porte  permet de diagnostiquer l’étendue de la panne. »

Dans ce cas, Renault considère être dans son bon droit: «Renault considère, pour terminer, que la politique et le réseau commercial de Renault ne peuvent pas être  mis en cause dans cette affaire.»

La semaine prochaine

70% des Suisses ont besoin de lunettes, qui ne sont plus pris en charge par l’assurance de base, malgré les multiples protestations. Comment les familles se débrouillent-elles? Et où acheter sa paire de lunettes, sur Internet, dans une grande chaîne d’opticien ou dans un petit commerce de quartier ? 

La santé du lac Léman

ABE fait la vaisselle avec des produits "vert" ! Nous avons testé leur performance, vérifié leur biodégrabilité. Les promesses environnementales de ces tablettes sont-elles crédibles? Les phosphates sont autorisés dans les produits pour lave-vaisselle, se déversent dans nos lacs et rivières. ABE a pris le pouls des eaux.

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Fabrication danoise

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