Cations, brûlures, chutes… En Suisse, les accidents domestiques font chaque année 1'500 morts. Principales victimes: les personnes de plus de 65 ans qui chutent facilement. Les enfants de moins de 16 ans sont aussi très exposés. Une grande partie de ces accidents ne doit rien au hasard et pourrait être évitée. Mais la prévention reste insuffisante.
![Les accidents domestiques sont la première cause des décès d'enfants, d'avantage que les maladies. [Anne KEARNEY - RTS]](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==)
Un chiffre édifiant: on compte 600'000 accidents domestiques chaque année en Suisse. Il n’y a pas de statistiques officielles, mais ces accidents coûtent entre deux et trois milliards de francs à la collectivité. Les conséquences sont graves: 1'500 morts. C’est cinq fois plus que les accidents de la route! Les chutes - principal accident domestique - font 1'200 morts à elles seules. Les personnes âgées en sont les principales victimes. Bernard Novet et François Jeannet ont recueilli les témoignages de personnes accidentées auxquels font écho les explications des spécialistes qui évoquent les meilleurs moyens de prévenir ces accidents. Par exemple: les exercices rythmiques de la méthode Jacques Dalcroze. Une heure par semaine réduirait de 50% le risque de chute.
Les accidents domestiques sont aussi la première cause des décès d’enfants, d’avantage que les maladies. A Lausanne, le CHUV traite des centaines d’enfants grièvement brûlés chaque année. Ce qui désespère les soignants, c’est qu’on pourrait faire baisser ces statistiques tragiques si on s’en donnait les moyens. Aujourd’hui, il n’existe toujours pas de registre national de ces accidents…
Comment aborder dignement la ménopause? Avec humour et panache, plusieurs femmes témoignent. Treize ans après le scandale des hormones, quelle aide la médecine peut-elle apporter et pour quels risques?
Comment aborder la ménopause avec classe, traverser les vapeurs avec panache et faire le deuil de sa fécondité avec élégance? Des femmes, dont les comédiennes Claude-Inga Barbey et Doris Ittig, témoignent sans fard et avec humour de cette "valse hormonale". L’intensité des symptômes varie d’une femme à l’autre, mais pour beaucoup, la ménopause est une période de transition difficile. Bouffées de chaleur, prise de poids, insomnies et angoisses viennent perturber le corps et l’esprit.
Longtemps, les traitements hormonaux ont semblé apporter une réponse efficace à ces troubles. Mais en 2002, l’étude américaine WHI (Women Health International) tire la sonnette d’alarme en mettant en lumière le lien entre cancer du sein et hormonothérapie de substitution. Qu’en est-il aujourd’hui ? Ces traitements doivent-ils être abandonnés? Ou peuvent-ils être adaptés pour en réduire les risques? Qu’en disent les experts?